Tragédie du diplôme sans emploi

Diplômé mais sans emploi, comment y remédier ?
De point de vue psychologique

Par : ADAOUN Yacine
Psychologue spécialisé en santé mentale

Plan de travail
Introduction
1- Qu’est-ce que le chômage
2- Différents types de chômage
3- Les causes du chômage des jeunes
4- les conséquences du chômage sur la vie des jeunes
5- Faire face au chômage

Introduction :
Le chômage est un problème psycho-socio-économique et aussi politique, la jeunesse est la génération de travail et de la production et de la motivation et dela compétence et de la connaissance et remettre cette énergie productive en situation de sans emploi amène ces jeunes à un déséquilibre psychologique et la violence sachant que plusieurs études ont montré les effets néfastes du chômage sur la vie de l’individu et leur santé physique et leurs interactions sociales. Dans cette communication, nous essaierons de citer les conséquences du chômage sur la vie des licenciés sans emploi, puis de montrer quelques stratégies pour faire face à cette situation d’inactivité.

1- Qu’est-ce que le chômage :
Selon le Bureau international du travail (BIT) : un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions:
– être sans emploi, c’est à dire ne pas avoir travaillé au moins une heure durant une semaine de référence ;
– être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;
– avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.
La plus simple définition :
– Personne sans emploi, disponible pour travailler et recherchant un emploi.
– Être sans travail (une personne qui fait quelques heures par mois est considérée au travail), être disponible pour travailler, rechercher effectivement un emploi.

2- Différents types de chômage :
– Chômage de longue durée : demandeurs d’emploi de plus de 12 mois consécutifs.
– Chômage conjoncturel : chômage résultant d’un ralentissement de l’activité économique.
– Chômage structurel : chômage lié aux déséquilibres structurels de l’économie (inadaptation des qualifications, entreprises en déclin etc.)
– Chômage technique : inactivité forcée dans l’entreprise en raison de circonstances particulières (panne, incidents, manque de client etc.)
– Chômage partiel : inactivité forcée des salariés décidée par le chef d’entreprise pour réduire la production.
– Chômage frictionnel : chômage d’adaptation lié à la période entre deux emplois.

3- les causes du chômage des jeunes :
Pour aborder ce sujet, il faut tout d’abord citer les causes ainsi de définir
Quelques expressions. Plusieurs facteurs expliquent ce problème. Il y a des facteurs économiques dont le progrès techniques et l’évolution de la productivité, la crise économique et ralentissement de la croissance et les délocalisations des entreprises concurrence des pays en développement. On peut encore citer les facteurs démographiques et sociologiques ainsi des facteurs structurels.
– Les facteurs économiques :
Commençant par les causes économiques qui se résument dans le progrès techniques par le remplacement de l’homme par la machine ; c’est l’ensemble des innovations permettant d’améliorer l’efficacité du système productif, de créer de nouveaux produits ou de nouveaux procédés, par l’exemple : la quantité produite, les heures du travail. La substitution du capital au travail du fait des investissements (robotisation…) faits par les entreprises provoque ce chômage
dit technologique, ce progrès crée également des emplois mais d’un niveau de compétences supérieur aux emplois supprimés. Ensuite, la crise économique et le ralentissement de la croissance conduit au retournement de la situation économique ; c.-à-d. la récession. La crise financière (2008) devenue économique se traduit aujourd’hui par un ralentissement de l’activité économique : moins de consommation, de pouvoir d’achat, licenciements…).

– Les factures démographiques et sociologiques:
Et maintenant, parlant aux causes démographiques, on peut l’expliquer parl’évolution démographique par la croissance de la population active et le développement du travail féminin. Il existe aussi parmi les causes
démographiques et sociologiques ce qu’on appelle la situation dans laquelle coexistent une entreprise et un chômage. La situation est contradictoire, les entreprises cherchent à recruter, cependant, ces demandeurs d’emplois ne trouvent pas de poste. autrement dit, les qualifications requises par les entreprises ne sont pas disponibles auprès des demandeurs d’emploi ; les demandeurs d’emploi ne sont pas assez mobiles pour déménager dans une région dans laquelle une entreprise recrute ou, ne veulent pas accepter des postes aux salaires insuffisants, car il y a une incohérence entre ce que demandent les recruteurs et ce que possède les candidats, c’est ce qu’on appelle le chômage d’incohérence.
– Les facteurs structurels :
Nous ne pouvons pas passer sans mentionner les causes structurelles qui viennent de la rigidité du marché du travail. Selon certains auteurs trop de rigidités ont été introduites sur le marché du travail et ne permettraient plus une allocation optimale des emplois. La législation protectrice des salariés,introduirait des rigidités.
4- Quelles sont les conséquences du chômage ?
Il existe naturellement, a cause des problèmes du chômage des conséquences qui agissent sur presque tous les domaines, voici quelques-unes de ces conséquences : la Perte de revenus, les Exclusions, l’Endettement, la Perte de statut social et la Perte de logement, l’éducation des enfants, la hausse de la délinquance, l’utilisation des drogues, le stress, la déprimes, les maladies, la perte de lien familiaux, la création du sentiment d’inutilité. Certaines conséquences sont un peu exagérées, mais on les retrouve souvent lors de différents sondages sur les conséquences du chômage.
– Perte de revenus
– Endettement
– Perte de statut social
– Perte de logement
– Conséquences sur l’éducation des enfants
– Délinquances
– Drogues
4-1- Les conséquences directes du chômage :
– La perte du pouvoir d’achat.
– La perte du lien social : L’entreprise étant le principal lieu de socialisation du salarié, la perte d’un emploi s’accompagne de la perte du réseau et des liens professionnels qui permettent la satisfaction du besoin d’appartenance.
– Le statut de chômeur étant dévalorisé, il influence profondément l’image et l’estime que l’individu a de lui. Malgré le temps libre dont il dispose, le chômeur ne se sent pas digne d’en profiter pour expérimenter de nouvelles activités qui lui permettraient de créer de nouveaux liens sociaux.
– La honte qu’il ressent l’incite à s’isoler de sa famille et de ses amis. En se repliant sur lui, le chômeur perturbe l’équilibre de sa vie de famille.
– La santé physique et psychique du chômeur: L’identité, le statut social et le sens de la vie d’un individu étant étroitement liés à la pratique quotidienne d’une activité professionnelle, le chômage de longue durée risque de provoquer un effondrement de sa personnalité et de son équilibre psychique. Ne disposant plus de repères temporels pour structurer son emploi du temps et le rythme de sa vie, le chômeur est confronté au désoeuvrement, à l’angoisse et au vide existentiel.
En se prolongeant, ce climat stressant et anxiogène peut provoquer des maladies plus ou moins graves, telles que l’insomnie, la dépression, le cancer, etc., et parfois, conduire au suicide.

4-2- Les conséquences indirectes du chômage :
– La délinquance et de la criminalité : Étant confrontés à la difficulté de
trouver un emploi, les jeunes issus de milieux défavorisés peuvent facilement basculer dans la délinquance. En effet, la plupart des condamnés pour vols, trafics ou violences cumulent la précarité et l’exclusion sociale dues au chômage.

5- Faire face au chômage :
5-1- Conseils pour faire face au chômage longue durée
“Motivation, patience, structure, organisation, stratégie et détermination sont les maîtres mots d’une recherche d’emploi réussie. La base est évidemment votre CV et votre lettre de motivation.”
– Ne pas rester isolé, se faire aider : C’est le principal conseil donné par toutes les associations et les spécialistes de l’emploi. «Il faut partager son expérience, parler de sa situation, éviter d’en faire un tabou».
– Se trouver un rythme : La perte d’emploi amène très vite à une
désorganisation du temps et à un glissement vers une vie sans rythme, ni
repères. Il est important de chercher une hygiène de vie et d’organiser sa journée:
«une heure de lever, une heure de déjeuner, un temps de recherche d’emploi, un temps pour soi».
– S’accorder des temps de pause : Qui est passé par une période de chômage sait à quel point les recherches d’un emploi sont éreintantes. «Il ne faut pas s’épuiser, il faut plutôt chercher à se faire plaisir», poursuit la directrice de l’association. Dans cette même logique, on peut envisager aussi sa période de chômage comme «une parenthèse ayant du sens, en ne s’interdisant pas d’avoir un projet autre que celui de retrouver du travail (bénévolat, projet artistique…)».
– Ne pas culpabiliser : «Dans cette période, tout le monde est frappé par le chômage et les employeurs se montrent très exigeants, il ne faut donc pas tout endosser et penser qu’on est fautif» «en reconnaissant ses compétences, ses talents ou ses qualités que l’on a su mettre en oeuvre au quotidien, dans les petites et les grandes réussites».

5-2- Les erreurs à éviter
– Etre pessimiste : “Si on part du principe que tout est bouché et qu’on a
aucune chance à cause de statistiques, il est évident que cela sera difficile de garder la motivation. Posez-vous les bonnes questions et analysez les raisons d’un échec. Vous verrez que ce n’est pas uniquement le marché qui est responsable – même si le parcours n’est pas un long fleuve tranquille. C’est vous qui ferez la différence lors de vos entretiens d’embauche, et pour cela il faut pouvoir se vendre tout en restant humble mais en vous démarquant du candidat qui est passé juste avant vous…”
– Etre impatient : “Il est parfois nécessaire de changer sa cible et de passer par deux phases afin d’obtenir l’objectif premier. L’intérim par exemple est devenu un excellent tremplin pour arriver à son objectif (CDI). Par exemple, devenir consultant parait peut être facile mais il faut plusieurs années d’expériences afin d’être expert et avoir une certaine renommée sinon vous êtes dans la masse et le problème est le même.”
– Etre (trop) exigeant: “Le salaire est important mais un junior doit être
flexible et faire ses preuves – sans rentrer dans de l’exploitation évidemment…”

Conclusion :
Nous pouvons affirmer que le chômage est la survie de l’individu sans travail dans l’incapacité de gagner indépendamment sa vie. Gouverné notamment par les conditions sociales, économiques et politiques, les chiffres mentionnés ne laissent aucun doute sur le fléau qu’il représente. L’impact social, économique, et psychologique est très important. Tous les individus et les gouvernements doivent accélérer la résolution du problème et le contenir en trouvant un traitement approprié pour le progrès de la société et de ses diverses institutions.

Par La rédaction de Tiwizi info

De la vente concomitante de médicaments, qui l’aurait cru ?

Pourtant, le phénomène existe bel et bien. Et c’est le directeur de la santé Pr Abbès Ziri qui a mis le doigt aujourd’hui sur ce mal lors de son intervention à l’ouverture des 7èmes journées de la pharmacie qui se tiennent au CHU Nédir de Tizi-Ouzou. Les grossistes et les distributeurs de médicaments sont avertis car cette pratique peut conduire à la fermeture de leur commerce et la radiation de leurs registres de commerces avec des peines de prison.
Qui l’aurait cru ? On croyait naïvement que la vente concomitante ne pouvait toucher que les produits de consommation et autres matériel. Tout le monde se souvient du fameux marché de dupe des années 80 lorsque, pour un kilo de poids-chiches, le citoyen devait acheter sans savoir quoi en faire, une paire de serre-joints. Mais le malheur de ce peuple ne s’arrêtera hélas pas là mais le mal va atteindre le produit intimement lié à sa santé et sa vie, les médicaments.
 

Par La rédaction de Tiwizi info

L’Algérie deuxième exportateur d’étudiants après le Maroc

Le nombre d’étudiants étrangers en France a augmenté de 4,5%  par rapport à l’année passée. Les africains arrivent en pole position avec 46% devant les autres pays européens avec seulement 25%. Cependant, à signaler que parmi les africains, les algériens avec  30 521 étudiants arrivent en deuxième position derrière les marocains qui sont 39 855 à rejoindre les universités françaises cette année. Les chiffres émane de Campus France repris par Le Monde.
En fait, dans ces statistiques, ce n’e sont ni le nombre d’étudiant ni le classement des pays. Ce qui attire l’attention, c’est plutôt les conditions d’accès à ses études en France. A voir les bousculades et les queues honteuses des étudiants algériens devant le consulat français à Alger on croirait que l’Algérie envoie le plus grand nombre de ses enfants dans l’Hexagone.  Finalement, selon les chiffres donnés par  Campus France indiquent clairement que nos frères marocains sont de loin plus nombreux à s’y rendre mais sans ces bousculades.
Les conditions d’accès aux études en France ne sont dégradantes que pour les étudiants algériens. Avant de pouvoir partir, le jeune étudiant de Kabylie et d’autres régions d’Algérie doit dormir devant le consulat comme un clochard et moisir dans la queue. Il faut bien une réponse à ce constat qui se poursuit avec la nouvelle procédure de rendez-par Internet.
Autre constat qui nous intéresse plus que les classements, c’est le nombre de plus en plus grand des étudiantes qui partent en France pour des études. Le phénomène explose cette année en Kabylie même si les statistiques de Campus France  ne le mentionnent pas. Les chaînes et le nombre de filles devant les cybercafés pour obtenir l’inscription indiquent suffisamment sur l’étendue du phénomène.
 
Les Algériens passent devant les Chinois (3e, avec 30 071 étudiants) mais ils sont devancés par les Marocains (1ers, avec 39 855 étudiants). Les Tunisiens arrivent en cinquième position, avec 12 842 étudiants inscrits en France pour la saison 2018-1019.
Au total, 46 % des étudiants internationaux viennent d’Afrique, 25 % d’Europe, 16 % d’Océanie, 9 % du continent américain et 4 % du Moyen-Orient, selon la même source.
« A l’université, les étudiants étrangers continuent de privilégier les filières sciences et médecine pour 37 % d’entre eux. Suivent les lettres, langues et sciences humaines et sociales pour 32 %, puis l’économie et la gestion (20 %), enfin le droit et les sciences politiques (12 %) », ajoute-t-elle.

Pays Nombre d’étudiants
1 MAROC 39 855
2 ALGERIE 30 521
3 CHINE 30 071
4 Italie 13 341
5 Tunisie 12 842
  • A

 

Par La rédaction de Tiwizi info

Macron va habiller la JSK

Macron va habiller la JSK
C’est officiel. L’équipementier italien Macron est officiellement l’habilleur de la JSK après la signature d’un contrat de sponsoring avec le président Cherif Mellal ce mercredi. Cette marque créée en 1971 et qui a commencé à produire des vêtements de sport est vite devenu un géant mondial qui habille les plus grandes équipes. Du Rugby au baseball, l’équipementier italien s’est déployé dans tout les continent y compris en Afrique et en Algérie.
La venue de ce géant italien est signe d’un retour de confiance en la JSK et surtout de son président Cherif Mellal. Depuis son arrivée, les sponsors se bousculent pour voir leurs sigles sur les maillots des canaris. Le sérieux et le professionnalisme de la nouvelle gestion est derrière de la remontée de la cote de la JSK.
Le contrat signé porte donc sur une saison. Macro va habiller les canaris pour le reste de la compétition mais tout porte à croire que les contrats signés avec Cosider, Cévital et Macron va être revus plus long terme car les canaris visent déjà à jouer les compétitions internationales, à partir de la saison prochaine.  Les petits sponsors se comptent eux par dizaines.
Toutefois, Mellal devra encore continuer à gérer la carrière de ses joueurs qui continuent de lui causer des tracs à l’instar de Lyes Benyoucef. Pour se faire, ce dernier devra améliorer la communication de son club en la professionnalisant. La dernière gaffe est le refus de communiqué suite à l’arrestation de son joueur par la police des frontières à l’aéroport Houari Boumediene. Justifiant cet incident par le cumul de contraventions pour conduite sans permis, la direction du club s’est fourvoyée dans des contradictions qui ont vite alimentée les rumeurs les plus folles. La ficelle est trop visible parce que la police ne va tout de même pas attendre un joueur à l’aéroport avec un mandat d’arrêt alors qu’il est chaque soir au stade du 1er novembre pour ses entraînements. Puis, même si on admet que ce soit vrai, il y a vraiment à s’interroger sur ce comportement d’un joueur de la JSK qui conduit sans permis mettant à mal toute la philosophie de Cherif Mellal basée sur le sérieux et la bonne conduite. Il est certain que Mellal ne va pas se taire sur cette affaire qui risque d’avoir de fâcheuses répercussions sur ce joueurs dont le comportement semble ne pas cadrer avec la vision globale de l’équipe kabyle.

Par La rédaction de Tiwizi info

Paris, le jeune Syphax du village Tifra retrouvé mort

Le jeune Syphax Messouya âgé de 17 ans, porté disparu depuis samedi dernier à Paris a été retrouvé mort hier. C’était la police qui a retrouvé son corps sans vie et qui a alerté des membres de sa famille qui ont été invités à identifier le corps. Ces derniers l’ont formellement identifié, ajoutent nos sources qui ignorent toujours les circonstances de la mort de ce jeune, arrivé en France il y a à peine 11 mois. Nous y reviendrons.

Par La rédaction de Tiwizi info

A qui appartient l'espace public ?

A qui appartient l’espace public? Lorsque j’ai vu cette image devant moi  sur un chemin dans la ville de Draa Ben Khedda, j’ai senti un dégoût que vous ne pouvez pas imaginer. A quel degré de misère sont descendus certaines personnes. j’ai vu toute sorte d’immondices jetées dans l’espace public mais c’est la première fois que je vois du couscous avec la sauce et des olives cuites jetées sur le chemin comme ça. je suis dégoûté qu’on en arrive là. Ma foi, il faut vraiment régler la question de l’espace public et de l’espace privé dans la tête des algériens
vous aurez sans doute tous remarqué que les gens veillent tous  à la propreté de l’intérieur de leurs maisons, tout qui brille, mais ces même personnes jettent n’importe où leurs sachets de poubelles sans se soucier de la propreté de l’espace public. ça pue de partout. A mon avis, je suis de plus en plus convaincu que la solution ne viendra qu’une fois cette question de l’appartenance de l’espace public et réglée dans nos têtes. Est-ce que ce qui collectif appartient à tout un chacun ou il n’appartient à personne? Pour le moment, l’état des lieux semble pencher vers la deuxième et la solution ne viendra que si on arrive à percevoir l’espace public avec la première. Je voudrais tellement lancer un vrai débat sur la question parce que les autorités ne semblent pas vouloir régler la question dans le fond.

Par La rédaction de Tiwizi info

Un site Web pour mille autres disparus de la guerre d’Algérie

Un site Internet vient d’être mis en ligne et pourrait intéresser un grand nombre de familles. Ce dernier ajoutent à la connaissance des algériens et français ayant vécu dans leur chair la guerre d’Algérie, une longue liste de disparus.
La nouvelle donnée par le journal français La Croix donne le nom du site www.1000autres.org . il est déjà très consulté. A vous de jeter un coup d’œil sur les noms des disparus surtout.

Par La rédaction de Tiwizi info

Décès de Djamel Allam aujourd’hui à Paris

Décès de Djamel Allam aujourd’hui à Paris
Le grand chanteur kabyle Djamel Allam tire sa révérence. Il est décdé ce matin du 15  septembre à Paris après un long combat avec la maladie. Parti àl ‘âge de 71 ans, Djamel Allam a laissé à la chanson kabyle un trésor de musique et de poésie.  Il est l’un des artistes kabyle et algérien qui ont fait le plus grand nombre de scènes à travers le monde. Nous yreviendons.

Par La rédaction de Tiwizi info

Interview avec le haut responsable à la coopération industrielle franco-algérienne

Les investisseurs de la wilaya de Tizi-Ouzou ont tout à gagner dans la démarche actuelle de Jean-Louis Levet, Haut responsable à la coopération industrielle Franco-algérienne. Il est avant tout porteur d’une nouvelle approche basée sur la co-innovation. « Nous sommes deux pays géographiquement situés face-à-face mais appelés à travailler cote-à-cote » Aime-t-il à dire. Présent à Tizi-Ouzou en mission d’établir des ponts entre les investisseurs locaux et les investisseurs français, Jean-Louis Levet a aimablement accepté de répondre aux questions d tiwiziinfo.com.
Tiwiziinfo.com : Vous revenez à Tizi-Ouzou après quelques mois de votre précédent passage. Où en êtes vous, concernant précisément Tizi-Ouzou, dans votre entreprise de construire des partenariats ?
Jean-Louis Levet : En Algérie, au cours de mes nombreuses missions, je découvre des territoires en mouvement, dont les acteurs  socio-économiques s’investissent dans leur développement. Que ce soit tout au long des côtes algériennes, dans  l’arrière-pays, sur les  Hauts Plateaux, ou encore dans les territoires du Sud. Et en particulier dans la Wilaya de Tizi-Ouzou, où le tissu d’entreprises est très dense, la culture et la pratique entrepreneuriale sont, là-aussi,  réelles. J’ai pu m’en rendre compte très concrètement, lors de la rencontre et de la visite de 7 entreprises le 23 mai dernier. Des entreprises présentes dans des activités très diverses, petites et grandes : agro-alimentaire, équipements agricoles, électronique pour le bâtiment, textile-habillement, transformation plastiques pour l’automobile, briqueterie, ou encore un établissement hospitalier spécialisé. Des dirigeants engagés, des équipes faisant corps avec leurs entreprises.
Je pourrais aussi citer l’artisanat, une grande richesse de votre région. Au cours de ma première venue en février dernier,  j’ai pu ainsi rencontrer, au sein de la Maison de la Culture, des artisanes et des artisans passionnés par leurs métiers, et concevant et produisant des produits de grande qualité, que ce soit  dans les domaines de la vannerie, de la bijouterie, de la poterie ou encore de  l’habit traditionnel. Des femmes et des hommes de toutes les générations, permettant ainsi une transmission des savoir-faire et leurs évolutions.
C’est donc à partir d’une connaissance des entreprises, de l’Université, des organismes d’intermédiation avec le monde de l’entreprise, qu’il est possible, dans une seconde étape, de définir avec eux  des axes possibles de coopération, puis des projets, en partant des attentes, des besoins, des compétences du territoire. Et bien sûr en relation étroite avec les autorités territoriales,  et en particulier le Wali et le ministère de l’industrie. Nous avons, ensemble, engager un processus collectif de travail. C’est un point fondamental, si nous voulons travailler dans la durée, et avec efficacité.
Tiwiziinfo.com :  Quelle(s) lecture(s) faites-vous des principales interventions des chercheurs et des jeunes investisseurs lors des débats qui ont suivi votre conférence d’aujourd’hui?
J’ai eu l’honneur d’intervenir dans ce très bel amphi de l’Université de Tizi-Ouzou, à l’invitation de Monsieur le Recteur, Ahmed Tessa. La première chose qui m’a marquée, est le fait que les immenses murs de cet amphi semi-circulaire, étaient couverts de représentations de grands scientifiques (Einstein, Marie Curie, Freud, etc). Rappeler ainsi l’universalité de la science, et du progrès scientifique au service de la Société, m’a vraiment touché, a fortiori pour moi, qui suis de formation universitaire. Ensuite la présence d’étudiantes et d’étudiants, de doctorants, de responsables et membres des différents laboratoires de recherche de l’Université, et de nombreux entrepreneurs de la région.
Une grande attention, une grande tenue, des interventions claires, pertinentes, révélant ainsi la qualité des chercheurs, de leurs travaux, de leurs réussites, des problèmes qu’ils rencontrent, des projets de coopération avec des collègues de diverses universités et organismes de recherche français. Les liens sont là, à la fois professionnels et très cordiaux. Et des projets en devenir, et donc un fort potentiel de coopérations à co-construire pour demain.
Et aussi des entrepreneurs,  de toute génération, souhaitant développer des coopérations dans des domaines très variés ; nous avons parlé aquaculture, transformation des massifs forrestiers, agroécologie, construction navale, nouveaux matériaux,  développement d’incubateurs dans les énergies renouvelables, création de start-ups en matière de robotique, d’électronique avec de jeunes chercheures et chercheurs, etc. Donc de quoi faire !
Tiwiziinfo.com :  Il se dégageait clairement un grand engouement chez les investisseurs locaux et les chercheurs de l’université de Tizi-Ouzou pour des partenariats avec la partie française. Qu’en est-il du coté français ?
Tout d’abord, des opérateurs français continuent d’investir dans la Wilaya ; pour parler du présent et du futur, le groupe français Schneider Electric, va créer à Tizi-Ouzou, un centre d’excellence, de formation aux métiers des automatismes industriels, des composants déterminants pour accroître la performance des flux de production et l’efficacité des sites de production. Ce sont des dizaines de jeunes qui en bénéficieront, et sur des équipements du groupe français. Citons aussi l’entreprise OXO, implantée à Cluny, près de Lyon, spécialisée dans le domaine de l’extrusion du profité PVC et l’assemblage des fenêtres et portes fenêtres en PVC à hautes performances thermiques. Rachetée par le groupe Cevital en 2013, qui a construit un premier site de production à BBA et un autre qui verra le jour à Tizi-Ouzou. La question du foncier est déjà je crois réglée.
Avec le processus de travail que nous sommes en train de construire, il nous sera possible ensuite dans un second temps de mobiliser des entreprises, des universités, des collectivités territoriales françaises. Dans cette perspective, un comité de pilotage a été mis sur pied. Il réunit, sous l’autorité du Wali et présidé par le directeur du ministère de l’industrie, l’ensemble des organismes en relation avec le monde de l’entreprise, et l’Université. Sa mission est de susciter et d’accompagner de nouvelles dynamiques de coopération économique algéro-française dans la Wilaya de Tizi-Ouzou.
Une enquête a déjà été réalisée ces derniers mois, auprès du tissu d’entreprises locales et 122 responsables d’entreprises ont répondu. Les domaines de coopération souhaités sont respectivement : le développement de produits, l’assistance technique et la formation, et l’exportation.
Il s’ agit maintenant, tout en élargissant cette enquête et en réunissant ces entreprises par domaines d’activité par le ministère de l’industrie de la Wilaya d’ici l’été, de préparer avant la fin de l’année, une Journée de la coopération algéro-française territorialisée, en partant du travail accompli, et en mobilisant côté français des collectivités territoriales (je pense par exemple à la Roche-sur Yon, jumelée avec la ville de Tizi-Ouzou, et où de nombreuses PME sont présentes), des entreprises françaises, des universités (à commencer par celles avec lesquelles travaille déjà l’Université de Tizi-Ouzou). Si nous pouvons mettre à profit cette Journée pour finaliser des accords de coopération entre entreprises des deux pays, ce serait très bien.
Tiwiziinfo.com :  Les interventions laissaient transparaître que c’est la confiance et l’expertise qui attirent les partenaires locaux vers la partie française. Qu’en pensez-vous, M. Levet ?
Nous savons toutes et tous, qu’une coopération dans la durée ne peut se construire que dans la confiance. Mobiliser les compétences de part et d’autre en constitue un autre facteur clé de succès.
Tiwiziinfo.com :  Lorsque vous dItes Co-innovation, vous touchez à la fibre sensible des chercheurs et autres porteurs d’idées. Nos créanciers financent rarement les idées. Est-ce que (et comment selon vous) ce partenariat peut combler cette faille ?
Précisément, comme je l’évoquais précédemment, dans le cadre de ma Mission (qui elle-même s’inscrit dans le cadre de la « Déclaration de coopération et d’amitié », signée en décembre 2012 par nos présidents respectifs) , je milite pour des stratégies et des coopérations industrielles, technologiques, de co-innovation.
C’est en innovant ensemble entre universités, entre entreprises et entre universités et entreprises, que la coopération entre nos deux pays prend tout son sens.  Si nous sommes géographiquement face à face, nous devons travailler, créer, innover, côte à côte.

Par La rédaction de Tiwizi info

Les produits du terroir de Kabylie ont besoin d’un laboratoire de certification

La diaspora peut-elle se charger de son importation
L’huile d’olive, la figue, la grenadine, la vigne, la figue de barbarie et beaucoup d’autres produits de l’agriculture locale peuvent être exportés à partir de Tizi-Ouzou. Le produit du terroir est un gisement d’argent pour les villages de toute la Kabylie. Ils pourraient même constituer une véritable vocation agricole en parfaite harmonie avec l’activité du tourisme. Mais hélas, le passage à la commercialisation passe obligatoirement par l’organisation de ces filières et surtout l’existence d’un laboratoire de certification. Deux conditions qui n’existent pas encore.
Pour illustrer ce problème épineux, on peut citer le cas de l’huile d’olive de Kabylie. Le but est de sensibiliser les concernés et surtout de lancer un débat parmi nos lecteurs pour de nouvelles idées qui permettent de trouver des solutions et impulser une nouvelle dynamique dans ce gisement en or mais qui restent inexploités.
En effet, la norme internationale de commercialisation d’huile d’olive imposée par le COI (Comité Internationale d’Olive) est de 0,1 à 1%. Mais l’huile d’olive de Kabylie dépasse en général de loin ce taux d’acidité. A l’international, notre huile est considérée comme lampante bien que sa notoriété en Algérie est incontestable. Pour baisser ce taux d’acidité, les services de l’agriculture font beaucoup d’efforts sur le terrain mais sans parvenir à cause d’obstacles souvent d’ordre sociologique et technique.
En effet, la nature foncière de la terre caractérisée par un fort morcellement fait que chaque famille possède quelques oliviers. Un phénomène qui rend le travail de sensibilisation des techniciens très difficile. Les conditions de récoltes et de stockage sont derrière ce taux d’acidité élevé mais les campagnes de sensibilisation ne réussissent pas à cause de ce trait de la sociologie locale.
Toutefois, le plus grand obstacle reste l’absence de laboratoire de certification qui permettra de labelliser des produits. Cette technologie peut être acquise de diverses manières. La première est d’attendre que l’Etat dote la wilaya de ce laboratoire, la seconde est que les professionnels s’organisent pour l’importer de leur propres moyens et enfin faire appel à la collaboration de la diaspora nationale et Kabyle pour participer à l’achat de cette technologie. C’est aussi une manière pour nos émigrés d’investir dans leur pays dans une approche gagnant-gagnant.

Par La rédaction de Tiwizi info