L’Algérie deuxième exportateur d’étudiants après le Maroc

Le nombre d’étudiants étrangers en France a augmenté de 4,5%  par rapport à l’année passée. Les africains arrivent en pole position avec 46% devant les autres pays européens avec seulement 25%. Cependant, à signaler que parmi les africains, les algériens avec  30 521 étudiants arrivent en deuxième position derrière les marocains qui sont 39 855 à rejoindre les universités françaises cette année. Les chiffres émane de Campus France repris par Le Monde.
En fait, dans ces statistiques, ce n’e sont ni le nombre d’étudiant ni le classement des pays. Ce qui attire l’attention, c’est plutôt les conditions d’accès à ses études en France. A voir les bousculades et les queues honteuses des étudiants algériens devant le consulat français à Alger on croirait que l’Algérie envoie le plus grand nombre de ses enfants dans l’Hexagone.  Finalement, selon les chiffres donnés par  Campus France indiquent clairement que nos frères marocains sont de loin plus nombreux à s’y rendre mais sans ces bousculades.
Les conditions d’accès aux études en France ne sont dégradantes que pour les étudiants algériens. Avant de pouvoir partir, le jeune étudiant de Kabylie et d’autres régions d’Algérie doit dormir devant le consulat comme un clochard et moisir dans la queue. Il faut bien une réponse à ce constat qui se poursuit avec la nouvelle procédure de rendez-par Internet.
Autre constat qui nous intéresse plus que les classements, c’est le nombre de plus en plus grand des étudiantes qui partent en France pour des études. Le phénomène explose cette année en Kabylie même si les statistiques de Campus France  ne le mentionnent pas. Les chaînes et le nombre de filles devant les cybercafés pour obtenir l’inscription indiquent suffisamment sur l’étendue du phénomène.
 
Les Algériens passent devant les Chinois (3e, avec 30 071 étudiants) mais ils sont devancés par les Marocains (1ers, avec 39 855 étudiants). Les Tunisiens arrivent en cinquième position, avec 12 842 étudiants inscrits en France pour la saison 2018-1019.
Au total, 46 % des étudiants internationaux viennent d’Afrique, 25 % d’Europe, 16 % d’Océanie, 9 % du continent américain et 4 % du Moyen-Orient, selon la même source.
« A l’université, les étudiants étrangers continuent de privilégier les filières sciences et médecine pour 37 % d’entre eux. Suivent les lettres, langues et sciences humaines et sociales pour 32 %, puis l’économie et la gestion (20 %), enfin le droit et les sciences politiques (12 %) », ajoute-t-elle.

Pays Nombre d’étudiants
1 MAROC 39 855
2 ALGERIE 30 521
3 CHINE 30 071
4 Italie 13 341
5 Tunisie 12 842
  • A

 

Par La rédaction de Tiwizi info

Macron va habiller la JSK

Macron va habiller la JSK
C’est officiel. L’équipementier italien Macron est officiellement l’habilleur de la JSK après la signature d’un contrat de sponsoring avec le président Cherif Mellal ce mercredi. Cette marque créée en 1971 et qui a commencé à produire des vêtements de sport est vite devenu un géant mondial qui habille les plus grandes équipes. Du Rugby au baseball, l’équipementier italien s’est déployé dans tout les continent y compris en Afrique et en Algérie.
La venue de ce géant italien est signe d’un retour de confiance en la JSK et surtout de son président Cherif Mellal. Depuis son arrivée, les sponsors se bousculent pour voir leurs sigles sur les maillots des canaris. Le sérieux et le professionnalisme de la nouvelle gestion est derrière de la remontée de la cote de la JSK.
Le contrat signé porte donc sur une saison. Macro va habiller les canaris pour le reste de la compétition mais tout porte à croire que les contrats signés avec Cosider, Cévital et Macron va être revus plus long terme car les canaris visent déjà à jouer les compétitions internationales, à partir de la saison prochaine.  Les petits sponsors se comptent eux par dizaines.
Toutefois, Mellal devra encore continuer à gérer la carrière de ses joueurs qui continuent de lui causer des tracs à l’instar de Lyes Benyoucef. Pour se faire, ce dernier devra améliorer la communication de son club en la professionnalisant. La dernière gaffe est le refus de communiqué suite à l’arrestation de son joueur par la police des frontières à l’aéroport Houari Boumediene. Justifiant cet incident par le cumul de contraventions pour conduite sans permis, la direction du club s’est fourvoyée dans des contradictions qui ont vite alimentée les rumeurs les plus folles. La ficelle est trop visible parce que la police ne va tout de même pas attendre un joueur à l’aéroport avec un mandat d’arrêt alors qu’il est chaque soir au stade du 1er novembre pour ses entraînements. Puis, même si on admet que ce soit vrai, il y a vraiment à s’interroger sur ce comportement d’un joueur de la JSK qui conduit sans permis mettant à mal toute la philosophie de Cherif Mellal basée sur le sérieux et la bonne conduite. Il est certain que Mellal ne va pas se taire sur cette affaire qui risque d’avoir de fâcheuses répercussions sur ce joueurs dont le comportement semble ne pas cadrer avec la vision globale de l’équipe kabyle.

Par La rédaction de Tiwizi info

Paris, le jeune Syphax du village Tifra retrouvé mort

Le jeune Syphax Messouya âgé de 17 ans, porté disparu depuis samedi dernier à Paris a été retrouvé mort hier. C’était la police qui a retrouvé son corps sans vie et qui a alerté des membres de sa famille qui ont été invités à identifier le corps. Ces derniers l’ont formellement identifié, ajoutent nos sources qui ignorent toujours les circonstances de la mort de ce jeune, arrivé en France il y a à peine 11 mois. Nous y reviendrons.

Par La rédaction de Tiwizi info

Un site Web pour mille autres disparus de la guerre d’Algérie

Un site Internet vient d’être mis en ligne et pourrait intéresser un grand nombre de familles. Ce dernier ajoutent à la connaissance des algériens et français ayant vécu dans leur chair la guerre d’Algérie, une longue liste de disparus.
La nouvelle donnée par le journal français La Croix donne le nom du site www.1000autres.org . il est déjà très consulté. A vous de jeter un coup d’œil sur les noms des disparus surtout.

Par La rédaction de Tiwizi info

Décès de Djamel Allam aujourd’hui à Paris

Décès de Djamel Allam aujourd’hui à Paris
Le grand chanteur kabyle Djamel Allam tire sa révérence. Il est décdé ce matin du 15  septembre à Paris après un long combat avec la maladie. Parti àl ‘âge de 71 ans, Djamel Allam a laissé à la chanson kabyle un trésor de musique et de poésie.  Il est l’un des artistes kabyle et algérien qui ont fait le plus grand nombre de scènes à travers le monde. Nous yreviendons.

Par La rédaction de Tiwizi info

Interview avec le haut responsable à la coopération industrielle franco-algérienne

Les investisseurs de la wilaya de Tizi-Ouzou ont tout à gagner dans la démarche actuelle de Jean-Louis Levet, Haut responsable à la coopération industrielle Franco-algérienne. Il est avant tout porteur d’une nouvelle approche basée sur la co-innovation. « Nous sommes deux pays géographiquement situés face-à-face mais appelés à travailler cote-à-cote » Aime-t-il à dire. Présent à Tizi-Ouzou en mission d’établir des ponts entre les investisseurs locaux et les investisseurs français, Jean-Louis Levet a aimablement accepté de répondre aux questions d tiwiziinfo.com.
Tiwiziinfo.com : Vous revenez à Tizi-Ouzou après quelques mois de votre précédent passage. Où en êtes vous, concernant précisément Tizi-Ouzou, dans votre entreprise de construire des partenariats ?
Jean-Louis Levet : En Algérie, au cours de mes nombreuses missions, je découvre des territoires en mouvement, dont les acteurs  socio-économiques s’investissent dans leur développement. Que ce soit tout au long des côtes algériennes, dans  l’arrière-pays, sur les  Hauts Plateaux, ou encore dans les territoires du Sud. Et en particulier dans la Wilaya de Tizi-Ouzou, où le tissu d’entreprises est très dense, la culture et la pratique entrepreneuriale sont, là-aussi,  réelles. J’ai pu m’en rendre compte très concrètement, lors de la rencontre et de la visite de 7 entreprises le 23 mai dernier. Des entreprises présentes dans des activités très diverses, petites et grandes : agro-alimentaire, équipements agricoles, électronique pour le bâtiment, textile-habillement, transformation plastiques pour l’automobile, briqueterie, ou encore un établissement hospitalier spécialisé. Des dirigeants engagés, des équipes faisant corps avec leurs entreprises.
Je pourrais aussi citer l’artisanat, une grande richesse de votre région. Au cours de ma première venue en février dernier,  j’ai pu ainsi rencontrer, au sein de la Maison de la Culture, des artisanes et des artisans passionnés par leurs métiers, et concevant et produisant des produits de grande qualité, que ce soit  dans les domaines de la vannerie, de la bijouterie, de la poterie ou encore de  l’habit traditionnel. Des femmes et des hommes de toutes les générations, permettant ainsi une transmission des savoir-faire et leurs évolutions.
C’est donc à partir d’une connaissance des entreprises, de l’Université, des organismes d’intermédiation avec le monde de l’entreprise, qu’il est possible, dans une seconde étape, de définir avec eux  des axes possibles de coopération, puis des projets, en partant des attentes, des besoins, des compétences du territoire. Et bien sûr en relation étroite avec les autorités territoriales,  et en particulier le Wali et le ministère de l’industrie. Nous avons, ensemble, engager un processus collectif de travail. C’est un point fondamental, si nous voulons travailler dans la durée, et avec efficacité.
Tiwiziinfo.com :  Quelle(s) lecture(s) faites-vous des principales interventions des chercheurs et des jeunes investisseurs lors des débats qui ont suivi votre conférence d’aujourd’hui?
J’ai eu l’honneur d’intervenir dans ce très bel amphi de l’Université de Tizi-Ouzou, à l’invitation de Monsieur le Recteur, Ahmed Tessa. La première chose qui m’a marquée, est le fait que les immenses murs de cet amphi semi-circulaire, étaient couverts de représentations de grands scientifiques (Einstein, Marie Curie, Freud, etc). Rappeler ainsi l’universalité de la science, et du progrès scientifique au service de la Société, m’a vraiment touché, a fortiori pour moi, qui suis de formation universitaire. Ensuite la présence d’étudiantes et d’étudiants, de doctorants, de responsables et membres des différents laboratoires de recherche de l’Université, et de nombreux entrepreneurs de la région.
Une grande attention, une grande tenue, des interventions claires, pertinentes, révélant ainsi la qualité des chercheurs, de leurs travaux, de leurs réussites, des problèmes qu’ils rencontrent, des projets de coopération avec des collègues de diverses universités et organismes de recherche français. Les liens sont là, à la fois professionnels et très cordiaux. Et des projets en devenir, et donc un fort potentiel de coopérations à co-construire pour demain.
Et aussi des entrepreneurs,  de toute génération, souhaitant développer des coopérations dans des domaines très variés ; nous avons parlé aquaculture, transformation des massifs forrestiers, agroécologie, construction navale, nouveaux matériaux,  développement d’incubateurs dans les énergies renouvelables, création de start-ups en matière de robotique, d’électronique avec de jeunes chercheures et chercheurs, etc. Donc de quoi faire !
Tiwiziinfo.com :  Il se dégageait clairement un grand engouement chez les investisseurs locaux et les chercheurs de l’université de Tizi-Ouzou pour des partenariats avec la partie française. Qu’en est-il du coté français ?
Tout d’abord, des opérateurs français continuent d’investir dans la Wilaya ; pour parler du présent et du futur, le groupe français Schneider Electric, va créer à Tizi-Ouzou, un centre d’excellence, de formation aux métiers des automatismes industriels, des composants déterminants pour accroître la performance des flux de production et l’efficacité des sites de production. Ce sont des dizaines de jeunes qui en bénéficieront, et sur des équipements du groupe français. Citons aussi l’entreprise OXO, implantée à Cluny, près de Lyon, spécialisée dans le domaine de l’extrusion du profité PVC et l’assemblage des fenêtres et portes fenêtres en PVC à hautes performances thermiques. Rachetée par le groupe Cevital en 2013, qui a construit un premier site de production à BBA et un autre qui verra le jour à Tizi-Ouzou. La question du foncier est déjà je crois réglée.
Avec le processus de travail que nous sommes en train de construire, il nous sera possible ensuite dans un second temps de mobiliser des entreprises, des universités, des collectivités territoriales françaises. Dans cette perspective, un comité de pilotage a été mis sur pied. Il réunit, sous l’autorité du Wali et présidé par le directeur du ministère de l’industrie, l’ensemble des organismes en relation avec le monde de l’entreprise, et l’Université. Sa mission est de susciter et d’accompagner de nouvelles dynamiques de coopération économique algéro-française dans la Wilaya de Tizi-Ouzou.
Une enquête a déjà été réalisée ces derniers mois, auprès du tissu d’entreprises locales et 122 responsables d’entreprises ont répondu. Les domaines de coopération souhaités sont respectivement : le développement de produits, l’assistance technique et la formation, et l’exportation.
Il s’ agit maintenant, tout en élargissant cette enquête et en réunissant ces entreprises par domaines d’activité par le ministère de l’industrie de la Wilaya d’ici l’été, de préparer avant la fin de l’année, une Journée de la coopération algéro-française territorialisée, en partant du travail accompli, et en mobilisant côté français des collectivités territoriales (je pense par exemple à la Roche-sur Yon, jumelée avec la ville de Tizi-Ouzou, et où de nombreuses PME sont présentes), des entreprises françaises, des universités (à commencer par celles avec lesquelles travaille déjà l’Université de Tizi-Ouzou). Si nous pouvons mettre à profit cette Journée pour finaliser des accords de coopération entre entreprises des deux pays, ce serait très bien.
Tiwiziinfo.com :  Les interventions laissaient transparaître que c’est la confiance et l’expertise qui attirent les partenaires locaux vers la partie française. Qu’en pensez-vous, M. Levet ?
Nous savons toutes et tous, qu’une coopération dans la durée ne peut se construire que dans la confiance. Mobiliser les compétences de part et d’autre en constitue un autre facteur clé de succès.
Tiwiziinfo.com :  Lorsque vous dItes Co-innovation, vous touchez à la fibre sensible des chercheurs et autres porteurs d’idées. Nos créanciers financent rarement les idées. Est-ce que (et comment selon vous) ce partenariat peut combler cette faille ?
Précisément, comme je l’évoquais précédemment, dans le cadre de ma Mission (qui elle-même s’inscrit dans le cadre de la « Déclaration de coopération et d’amitié », signée en décembre 2012 par nos présidents respectifs) , je milite pour des stratégies et des coopérations industrielles, technologiques, de co-innovation.
C’est en innovant ensemble entre universités, entre entreprises et entre universités et entreprises, que la coopération entre nos deux pays prend tout son sens.  Si nous sommes géographiquement face à face, nous devons travailler, créer, innover, côte à côte.

Par La rédaction de Tiwizi info

Les produits du terroir de Kabylie ont besoin d’un laboratoire de certification

La diaspora peut-elle se charger de son importation
L’huile d’olive, la figue, la grenadine, la vigne, la figue de barbarie et beaucoup d’autres produits de l’agriculture locale peuvent être exportés à partir de Tizi-Ouzou. Le produit du terroir est un gisement d’argent pour les villages de toute la Kabylie. Ils pourraient même constituer une véritable vocation agricole en parfaite harmonie avec l’activité du tourisme. Mais hélas, le passage à la commercialisation passe obligatoirement par l’organisation de ces filières et surtout l’existence d’un laboratoire de certification. Deux conditions qui n’existent pas encore.
Pour illustrer ce problème épineux, on peut citer le cas de l’huile d’olive de Kabylie. Le but est de sensibiliser les concernés et surtout de lancer un débat parmi nos lecteurs pour de nouvelles idées qui permettent de trouver des solutions et impulser une nouvelle dynamique dans ce gisement en or mais qui restent inexploités.
En effet, la norme internationale de commercialisation d’huile d’olive imposée par le COI (Comité Internationale d’Olive) est de 0,1 à 1%. Mais l’huile d’olive de Kabylie dépasse en général de loin ce taux d’acidité. A l’international, notre huile est considérée comme lampante bien que sa notoriété en Algérie est incontestable. Pour baisser ce taux d’acidité, les services de l’agriculture font beaucoup d’efforts sur le terrain mais sans parvenir à cause d’obstacles souvent d’ordre sociologique et technique.
En effet, la nature foncière de la terre caractérisée par un fort morcellement fait que chaque famille possède quelques oliviers. Un phénomène qui rend le travail de sensibilisation des techniciens très difficile. Les conditions de récoltes et de stockage sont derrière ce taux d’acidité élevé mais les campagnes de sensibilisation ne réussissent pas à cause de ce trait de la sociologie locale.
Toutefois, le plus grand obstacle reste l’absence de laboratoire de certification qui permettra de labelliser des produits. Cette technologie peut être acquise de diverses manières. La première est d’attendre que l’Etat dote la wilaya de ce laboratoire, la seconde est que les professionnels s’organisent pour l’importer de leur propres moyens et enfin faire appel à la collaboration de la diaspora nationale et Kabyle pour participer à l’achat de cette technologie. C’est aussi une manière pour nos émigrés d’investir dans leur pays dans une approche gagnant-gagnant.

Par La rédaction de Tiwizi info

INAS célèbre la fin de l’année scolaire 2017-2018 à Montréal.

L’association INAS a célébré, ce samedi 09 juin 2018, la fin de l’année scolaire au centre Humaniste à Montréal. La cérémonie de clôture s’est déroulée dans une ambiance joviale en présence des élèves, de leurs parents et des membres et amis de l’association. Après le mot de bienvenue du président, place est faite aux élèves qui ont présenté un programme artistique riche en chants et musique. La cérémonie est ponctuée par la remise de diplômes aux élèves avant de s’achever par une allocution du Président de l’association qui a souligné l’effort accompli par ses élèves et insisté sur l’importance d’apprendre la langue Kabyle.
Pour rappel, INAS est une association créée en 2009 par des kabyles vivants à Montréal  soucieux de préserver et de transmettre la langue Kabyle à leurs enfants. Au fil des années et grâce à la persévérance de ses membres, INAS est devenue une adresse incontournable pour la communauté Kabyle de Montréal. En effet, après un timide début en 2009, l’association compte actuellement quatre classes d’enfants et une classe d’adultes.
Selon Moussa DJAFER, responsable de communication de l’association, qui a eu l’amabilité de répondre à nos questions : «  INAS est dirigée par un conseil d’administration renouvelable chaque deux ans,  nos membres sont bénévoles et ne ménagent aucun effort pour offrir un cadre d’enseignement adéquat aux élèves. Les cours se déroulent chaque samedi à raison de deux heures par groupe dans les locaux que nous sous-loue le centre communautaire Lajeunesse de Montréal. Les cours sont assurés par des enseignants dévoués qui sont rétribués à même le budget de l’association ».
Moussa précise également, que la formule des cours  s’est vue adaptée à travers le temps afin de la rendre plus efficiente et attrayante aux élèves en privilégiant une savante combinaison entre un apprentissage par le chant et des cours de langue strictement académiques. Cette façon de travailler à donner de meilleurs résultats de l’aveu de notre interlocuteur.
Par ailleurs, Moussa nous informe que le parcours d’INAS est jalonné d’autres réalisations à savoir : Une bibliothèque au service des élèves (Les dons de livres sont les bienvenus) et un journal  « INAS ttarun-tt di Montréal » qui se veut un espace de diffusion de la littérature et de la culture Kabyle. Ledit journal est édité en Tamazight et distribué gratuitement. Les membres d’INAS ambitionnent d’enrichir ce périodique et invitent les personnes intéressées à communiquer avec l’association afin d’alimenter ce journal par des contributions en langue Tamazight (voir les informations sur les contacts en bas de l’article).
Petit à petit et avec l’énorme travail accompli par ses membres, l’association INAS s’est forgé une solide réputation au sein de la communauté kabyle Montréalaise. INAS est devenue une adresse incontournable de la scène culturelle d’ici et nombre de personnalités publiques kabyles lui ont rendu visite lors de leurs passages par la métropole, à l’instar de : Ait-Menguellet, Idir, feu Lounes Khelloui, Zedek Mouloud, Malika Domrane, Si Moh,  Ali Yahia Abdennour, Ferhat Mehni, Ramdane Achab et la liste est longue (Tous ces évènements sont disponibles sur la page facebook de l’association).
Malgré les grandes avancées enregistrées depuis la création d’INAS, notre interlocuteur insiste sur les grands défis à relever surtout en matière de financement des activités de l’association qui restent tributaires des cotisations de ses membres, des frais de scolarité payés pas les élèves et des campagnes de levée de fonds organisées périodiquement par l’association à l’instar des deux galas animés respectivement par Moh Said Fahem et Boudjemaa Agraw.  D’ailleurs, Moussa tient, particulièrement, au d’INAS à remercier chaleureusement tous les artistes ayant répondu favorablement aux campagnes de financement organisées par l’association.
Le travail d’INAS est à saluer à plus d’un titre. Cependant, le manque d’implication d’une grande partie de la communauté kabyle ne facilite pas la tâche. Un manque d’implication certes dû, en partie mais pas seulement, aux réalités socio-économiques auxquels fait face la communauté.
Si INAS apporte sa contribution à l’impérieux devoir de transmission de notre langue et culture à nos enfants, la famille demeure l’espace idéal et naturel pour cet apprentissage. Mais cela n’est pas toujours facile car les enfants fréquentent les crèches trop jeunes ce qui réduit le temps passé avec leurs parents.
À signaler l’existence du programme d’enseignement des langues d’origine (PELO) offert dans les écoles publiques sous certaines conditions (un nombre minimum d’élèves est exigé par cycle dans une même école),  une avenue intéressante là où il est possible de réunir ces conditions.
En conclusion, la réussite de la transmission de notre langue à nos enfants passe nécessairement par la prise de conscience de notre communauté sur l’enjeu et la mise en œuvre de structures et de moyens.
INAS représente, incontestablement, une grande réalisation qui force le respect et admiration. Elle mérite tout notre soutien.
 
Contacts et informations sur INAS :
journal.inas@gmail.com
https://fr-ca.facebook.com/EcoleInas/
 
 

Par La rédaction de Tiwizi info

Jean Louis Levet prépare le terrain pour un partenariat

« Nous sommes deux pays situés géographiquement face-à-face mais appelés à travailler cote-à-cote » Jean Louis Levet
M.
Jean Louis Levet, Haut Responsable à la Coopération Industrielle Algéro-française, a animé plusieurs  conférences débat à l’université de Tizi-Ouzou et à la maison de la culture. celle abrité par l’université de Tizi-Ouzou récemment était inscrite sous le thème de la coopération, la recherche et l’innovation se tiendra a drainé beaucoup de chercheurs et d’investisseurs à l’auditorium du campus Hasnaoua 1.
Après les interventions du recteur de l’université, du directeur de l’industrie et des mines et du représentant de l’APW, c’est M. Khendriche, de l’association Touiza Solidarité de Marseille qui a pris le relais pour évoquer les projets accompagnés par son collectif à travers quelques villages de la wilaya de Tizi-Ouzou. Pour étayer ses propos, M. Khendriche a projeté un documentaire de 14 minutes, Etincelle d’espoir en terre de campagne relatant quelques témoignages de jeunes dont les projets ont été financés et accompagnés par Touiza Solidarité.
Succédant à M. Khendriche, M. Levet a pris la parole dans un style qui tranche diamétralement avec les précédents intervenants, pour rappeler les fondamentaux de la relation de coopération qui lie l’Algérie et la France. Avec pédagogie, il évoquera, arguments à l’appui, le contexte global dans lequel s’inscrit la relation des deux pays, cette même relation et enfin le développement des liens entre les investisseurs des deux rives.
Pour se faire, Le Haut Responsable à la Coopération Industrielle et Technologique franco-algérienne n’est pas allé par mille chemins. Désormais, il nous faut une nouvelle boussole par laquelle on peut s’inscrire dans la durée et voir loin. Il faudra viser l’excellence, des relations de confiance et de la co-innovation.
En fait, comme l’ont si bien exprimé les chercheurs et les investisseurs qui ont animé les débats avec M. Levet, la coopération avec le partenaire français est fortement souhaitée. Un questionnaire établi justement par la direction de l’industrie et des mines met en évidence cette tendance. C’est justement cette confiance qu’inspire le partenaire français et l’excellence de ses entreprises et ses universités qui attirent les partenaire algériens de Tizi-Ouzou.
Pour rappel, la conférence d’aujourd’hui à l’université de Tizi-Ouzou est la suite d’une série de rencontres qu’anime M. Levet depuis qu’il responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne. Faire émerger des partenariats est l’une des priorités de son travail qui continue sur le terrain. Nous y reviendrons régulièrement car notre journal s’inscrit en droite ligne dans cette perspective de recherche d’initiatives et de partenariats.

Par La rédaction de Tiwizi info

Procédés et matériaux de construction de la maison kabyle ancienne 

 « Nos ancêtres les Amazighs Kabyles ont légué, TAZEQA, la maison kabyle traditionnelle, une maison de paysans paisibles vivant en harmonie avec la nature. Bien qu’elle n’ait pas le confort d’une habitation moderne, elle est la preuve du génie créatif de nos ancêtres. L’architecture traditionnelle Kabyle est le résultat de l’incroyable alliance entre l’homme et son environnement »
Le matériau terre : Aperçu sur le patrimoine bâti d’Algérie
Article de Malki Karima et Benmadani Reda
Benmadani_reda@yahoo.fr
 L’Algérie, pays d’Afrique du nord regorge de richesses patrimoniales très éclectiques de part son histoire et sa superficie. Riche et diversifié, ce patrimoine suscite une grande fascination. Qu’il s’agisse des KSOUR du désert, des anciennes médinas, des villages traditionnels ou de petites plaines agricoles ou de la bande côtière; tous sont le reflet de l’identité du pays et le témoin du savoir-faire hérité des anciens. Dans cette diversité patrimoniale, notre préoccupation sera orientée essentiellement vers le patrimoine bâti en terre, cas de la Kabylie. Le bâti traditionnel est un patrimoine complexe qui reflète les besoins pour lesquels il a été construit et il se transforme au fur et a mesure des nouvelles exigences.
L’architecture un art qui véhicule l’identité des peuples et nations, l’architecture et un miroir de la culture et du patrimoine. Le patrimoine est un legs des ancêtres, un legs à préserver et à entretenir. Nos ancêtres les Amazighs Kabyles ont légué, TAZEQA, la maison kabyle traditionnelle, une maison de paysans paisibles vivant en harmonie avec la nature. Bien qu’elle n’ait pas le confort d’une habitation moderne, elle est la preuve du génie créatif de nos ancêtres.
L’architecture traditionnelle Kabyle est le résultat de l’incroyable alliance entre l’homme et son environnement. Cette dernière répond aux exigences de l’homme qui l’habite, à son mode de vie, à son mode socio-économique et socioculturel, tout en respectant l’environnement, caractérisé par un climat rude de montagne. Cette architecture traditionnelle Kabyle représente un patrimoine d’une inestimable valeur à préserver, aujourd’hui pour les générations de demain.
L’architecture de terre dans le Sud de l’Algérie
La construction en terre fait partie de notre patrimoine. 15 % des sites classés par « L’UNESCO » (patrimoine culturel mondial) sont construits avec de la terre et 40% de la population mondiale vit dans des logements construits en terre selon les statistiques du « CNUEH ». Mais malgré son universalité incontestable, le matériau s’est retrouvé en marge du processus du progrès. Subissant un déclin lié au développement technologique, il véhicule aussi, pour des raisons psychologiques ou sociales, l’image du sous-développement et de la pauvreté.
Aujourd’hui, la terre  est un matériau totalement en phase avec les préoccupations environnementales, il jouit d’un regain d’intérêt, tant sur le plan recherche que pratique. Abandonné par le développement technologique, il est aujourd’hui aussi un matériau d’avenir.
La terre comme matériau de construction a été largement utilisé en Algérie dans l’habitat traditionnel. Divers régions du pays en témoignent encore de l’utilisation séculaire de ce matériau sous diverses techniques de construction. Les ksour du sud, que ce soit ceux de la Saoura, du Touat, de Gourara ou de l’Ahaggar recèlent un patrimoine très riche de  construction en terre.
La brique en terre  séchée au soleil était le matériau le plus répandu dans ses régions du sud algérien, car il est bien adapté à la construction en climat aride.
Souvent associée à la pierre, la terre est aussi utilisée comme matériau dans l’habitat traditionnel dans les régions nord du pays comme en Kabylie, dans les Aurès ou dans les hauts plateaux. Disponible localement, techniques de construction maitrisées, c’était le matériau« idéal ». Le développement industriel qu’a connu le pays n’a pas épargné le secteur des matériaux de construction. La terre ne semble plus d’actualité dans notre société actuelle.

Figure  01 : schéma de ksar dans la vallée d’Adrar (source Benmadani Reda 2016)
L’architecture de terre dans le Nord de  l’Algérie cas du  patrimoine kabyle
Le patrimoine architectural de Kabylie est le produit d’une culture et de valeurs morales ancestrales inhérentes à la société kabyle. Sa préservation permettra de mieux comprendre le mode de vie de cette société, son savoir faire ainsi que sa grande capacité de s’adapter a l’environnement. La topographie du site en montagne a fortement dicté l’implantation de villages en Kabylie, construits pour la plupart sur les crêtes et les versants des montagnes en parfaite harmonie avec leur environnement. Ils abritent des maisons de formes architecturales élémentaires, dont l’aménagement intérieur fait apparaître des espaces de vie et d’activités ; on peut aussi observer une mitoyenneté entre habitants et animaux.
Certaines maisons en pierres ou en pisé, matériaux disponibles dans l’environnement immédiat, sont recouvertes de toitures à deux pans constituées de charpentes en bois et de tuiles rouges ; et d’autres terrasses en terres crues. Il arrive parfois que ces deux types de couvertures coexistent dans un même village. Maison avec cour, généralement basses et accolés les unes aux autres, elles sont desservies par des chemins plus au moins escarpés qui se terminent le plus souvent en impasses. De ce groupement de maisons on dégage un sentiment de solidarité entres habitants.
La pierre, la terre et le bois sont les principaux matériaux de constructions de ces maisons. Néanmoins, dans certains villages, la pierre reste la composante de base, mais il existe des villages en pisé.

Figure  02 : entrée d’un vieux village kabyle construit en terre et pierre (source Malki Karima ; village AITH EL KAID 2016)
Description de la maison kabyle traditionnelle :
La maison kabyle traditionnelle, une maison de paysans paisibles qui vivent en harmonie avec la nature. Bien qu’elle n’ait pas le confort d’une habitation moderne, elle est la preuve du génie créatif de mes ancêtres. Cette dernière, dite (tazeqa), est le résultat de l’incroyable alliance entre l’homme et son environnement (La maison kabyle de par sa forme remplit des fonctions utilitaires et sécuritaires.
Elle répond aux exigences de l’homme qui l’habite, à son mode de vie, à son mode socio-économique et socioculturel, tout en respectant L’environnement, caractérisé par un climat rude de montagne. Cette architecture traditionnelle Kabyle représente un patrimoine d.une inestimable valeur à préserver, aujourd.hui pour les générations de demain, (La maison du montagnard de Kabylie telle qu’héritée des aïeux est, de nos jours, une curiosité touristique un objet d’étude pour les architectes, les sociologues et les anthropologues sociaux)

Figure 03 : plan type d’une maison kabyle (source : relevé par l’auteur)

Figure 04 : plan et coupe (source : reda benmadani 2016 )
Traduction des noms kabyles :
TAZEQA = salle commune
TAARICHT = sous-pente
AFRAG= cour
TAGHURFETS TAXXAMT = chambre
ADAYNINE = étable

Figure 05 : maison traditionnelle kabyle (source : Malki Karima, village AIT EL KAID wilaya de  TIZI OUZOU 2016)
Les procédés constructifs : 
Pisé : 
Fondation :
Un ouvrage de terrassement en recherche du bon sol est un préalable nécessaire à la construction des murs en pisé. La fouille creusée dans le sol reçoit ensuite la fondation constituée de pierres. Outre sa fonction structurelle d’assise et de répartition des charges, cette fondation permet de protéger la base des murs en terre banchée contre les eaux de ruissellement et d’infiltration, en limitant notamment les remontées capillaires.
Dans certains cas, la première assise du pisé est mise hors eau grâce à un soubassement constitué par une surélévation de la fondation en pierre hors du sol. Ce dispositif permet de protéger la base du mur en pisé contre le rejaillissement des eaux de pluie.
Mur :
La construction du mur a lieu à la belle saison, de mai jusqu’en octobre. Il faut impérativement conjuguer l’absence de pluies et le soleil pour sécher la terre. Un maçon qualifié, aidé de deux manœuvres, qui lui tendent le pisé  et le secondent dans le montage du coffrage, sont chargés de le réaliser.
L’adobe :
Les techniques de construction utilisant l’adobe comme principal matériau ont donné lieu à plusieurs recherches dans différents pays. Les normes de construction de certains États incluent un modèle de maison en adobe possédant des mécanismes antisismiques qui ont fait leurs preuves. L’adobe présente des avantages importants par rapport aux matériaux industriels. Il possède la capacité de régulariser l’humidité de l’air, d’emmagasiner la chaleur, de réduire la consommation d’énergie, de ne produire virtuellement aucune pollution, d’être réutilisable à 100 %, et de préserver le bois et les autres matériaux organiques tout en absorbant les polluants présents dans l’air intérieur des maisons.

Figure  08 : brique d’adobe et son moule (source Malki Karima, TIZI OUZOU 2016)
Façonnage des briques  d’adobe :
En Kabylie la fabrication des briques d’adobe se fait de manière artisanale, en plusieurs étapes:
Le choix de la saison est dicté par l’opération de séchage c’est-à-dire la période de plein soleil la fin du printemps. La saison du printemps est la saison de la fabrication des briques d’adobe
Les étapes de la fabrication sont les suivantes :
Le choix de la terre argileuse, on la nettoie des impuretés ;
Une fois la terre battue et remuée on passe au malaxage avec les pieds ;
Lors du malaxe on rajoute de la paille des gravillons de sables et des petits débris de roche pour minimiser le retrait lors du séchage ;
La fermentation : on laisse  le mélange fermenter pendant 24 heures augmenter l’imperméabilité ;
Le moulage : à l’aide d’un moule en bois en façonne les briques de terre ;
Le séchage : les briques sont séchées  au soleil pendant  10 à 15 jours.
Après cette phase on passe au pétrissage avec les pieds. On rajoute de l’eau petit à petit pour avoir une bonne consistance  et on laisse reposer le mélange

Figure  09 : brique d’adobe et son moule (source Malki Karima, TIZI OUZOU 2016)
Le moulage se fait à l’extérieur sur un terrain  plat  bien ensoleillé. On démoule, sur place, pour mettre les briques d’adobe juste à coté à sécher au soleil. Dans notre figure on a utilisé de la chaux pour faciliter le démoulage mais traditionnellement  on utilise du sable fin. 
Etapes de construction  d’un mur en adobe :
On creuse les fondations de la largeur du mur 50 à 80 cm et de profondeur de 75 à 150 cm ;
Remplissage des fondations avec des moellons de pierre jointés avec un mortier de terre argileuse. Sur cette assise de pierres, le maçon, aidé de ses manœuvres, avec ses outils fil à plomb,  règle truelle, il pose les briques d’adobe dont le mortier de jointement et un mélange de terre de sable et  de paille.
Le séchage : le mur sèche pendant 15 jours.
Revêtement : le mur reçoit un enduit fait d’un mélange de terre glaise paille finement hachée  et de la bouse de vache dont la fonction est de rendre imperméable le mur.  Les formats des adobes sont différents. Ils ne sont pas standardisés. Cela diffère d’une région à une autre d’un village à un autre. Tout dépend des dimensions des planches en bois qui entrent dans la confection du moule. 
Conclusion :
Après ce bref aperçu, à la lumière de cette écrit, nous sommes enthousiasmé de dire que l’Algérie possède un patrimoine bâti en terre très riche et diversifié.
Il serait important de se pencher sur sa préservation par des méthodes et des stratégies scientifiques mais hélas qui sont d’un manque flagrant dans ce pays du Maghreb.
C’est pour cela, pour nous, comme étant des universitaires, il est de notre devoir d’agir et de travailler sous l’égide des organismes mondiaux tel que l’UNESCO, afin d’arriver à préserver, valoriser et vulgariser cet immense patrimoine qu’est le bâti en terre, qui n’appartient pas seulement à l’Algérie mais à l’humanité toute entière.
Bibliographie :

  1. GENEVOIS ; LA MAISON KABYLE; description par texte kabyle traduit;

Vocabulaire; annexes folkloriques.
ALILI Sonia, mémoire de magistère : « guide technique pour une opération de réhabilitation
du patrimoine architectural villageois de Kabylie » Université Mouloud Mammeri, 2013.
BALLOUL Nadia, mémoire de magistère : « conservation et valorisation de
L’architecture en terre des Ksours de Touat .Gourara », Université Mouloud Mammeri, 2008.
BEN MADANI REDA. Mémoire de master 2 <<Village Touristique a Azeffoun
Promouvoir l’architecture de Terre >> Université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou Algérie. 2016
Photographie MALKI KARIMA. Master en anthropologie sociale et culturelle.
Dessin BENMADANI REDA architecte.
Documentation web :
http://www.meda-corpus.net
 
 

Par La rédaction de Tiwizi info