Le Canada réduit le recrutement de travailleurs temporaires

L’Algérie est le 4ème pays pourvoyeur de travailleurs temporaires au Canada. Avec 1 115 travailleurs recensés jusqu’à septembre 2024, l’Algérie arrive derrière la Tunisie avec 2 105, le Maroc avec 1 730 et le Cameroun avec 1 210 travailleurs temporaires. Cette catégorie fort nombreuse connaît par ailleurs d’énormes problèmes de recrutement après la promulgation par le gouvernement fédéral canadien d’une loi limitant à 10% les recrutements mis en application le mois de septembre 2024. La coordinatrice aux affaires législatives à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, Aïcha Laperrière expliquait à la BBC Afrique que l’essentiel des travailleurs temporaire viennent de l’Amérique latine et de l’Asie.

Mis en place en 1960 par le gouvernement canadien, le programme d’émigration temporaire concernait exclusivement le recrutement dans le secteur agricole avant d’être étendu en 2022 pour toucher tous les travailleurs qualifiés. Pour embaucher un ouvrier, l’entreprise doit obtenir une évaluation de l’impact sur le marché de travail (EIMT). Les autorités ont fini par juger que cette formule d’embauche augmente le taux de chômage notamment en 2024 avec 1,4% de hausse. De son côté, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante réplique que cette mesure « préoccupante » ne fera qu’augmenter la pression sur les entreprises.

« La main-d’œuvre disponible au Canada n’est pas suffisante pour répondre aux besoins, surtout dans des secteurs comme l’agriculture et l’aide familiale, les métiers spécialisés et les zones rurales », explique à ce sujet Aïcha Laperrière, présidente de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, qui prédit l’aggravation des pénuries de travailleurs temporaires du fait que « la nouvelle génération de travailleurs ne sera pas en mesure de compenser la vague de départs à la retraite prévue au cours des prochaines années ».

Il faut noter qu’en 2024, le nombre de travailleurs temporaires au Canada était évalué à 109 840 personnes. Selon des statistiques émanant de la BBC Afrique, la province du Québec arrive en tête de la demande pour cette catégorie avec 32% avec 35 220 ouvriers temporaires répartis sur des professions essentiellement agricoles. Le Québec est suivi par l’Ontario avec 31 000 travailleurs temporaires dont la moitié est embauchée dans le secteur agricole.

Selon les mêmes statistiques, les secteurs qui recrutent sont l’agriculture, la foresterie et la pêche avec 45,4%, les métiers de l’hébergement et de la restauration avec 10,2% la fabrication avec 8,4% outre le transport et l’entreposage avec 5% des travailleurs temporaires. En 2024, indique à la BBC Afrique la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, 9% des entreprises prévoyaient de recruter des travailleurs temporaires étrangers.

Par La rédaction de Tiwizi info

Malika Aid-Boudries, une scientifique de la diaspora algérienne à Harvard

Malika Aid- Boudries est une chercheuse algérienne en bio-informatique et en génétique moléculaire. Ses travaux visant à permettre la compréhension des mécanismes de mutation virale l’élaboration de vaccins contre les maladies émergentes ou encore le développement d’algorithmes d’analyse génomique lui confèrent une notoriété et une reconnaissance mondiales. Malika Aid-Boudries entame son parcours scientifique à la faculté de biologie de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou avant de prendre son envol pour émigrer d’aborder au Canada et ensuite aux États-Unis l’Amérique. 

Au Canada, Malika Aid-Boudries entame ses recherches par un master en biotechnologie. Une discipline qui lui donne le sésame de la bio-informatique, discipline nouvelle fondée sur les mathématiques, l’informatique et la biologie. Du Canada, la chercheuse algérienne s’ouvre les portes de la prestigieuse université américaine, Harvard pour faire un doctorat en biologie moléculaire. Les recherches visent à comprendre les mécanismes de mutation des virus et la mise en place de vaccins nouveaux contre des maladies émergentes. Ses travaux visent aussi à développer des algorithmes d’analyse génomique. Ce qui lui a d’ailleurs permis d’élaborer et de développer des vaccins contre de nombreux virus dont le Nipah et la Covid 19 et ses souches. 

Aujourd’hui, la chercheuse algérienne partie des confins du Djurdjura est mondialement connue pour ses travaux. Mais, elle ne semble pas pour autant couper les liens avec son pays d’origine. Malika Aid-Boudries vient souvent en Algérie et tient des rencontres dans les universités algériennes à l’instar de l’université de Boumerdes. La scientifique de Harvard est visiblement prête à encadrer des travaux d’étudiants des universités algériennes. Ce qui va en droite ligne avec la nouvelle politique de l’Etat algérien qui veut donner les moyens à la diaspora algérienne pour être partie prenante au développement national.

L’ancienne étudiante de l’université de Tizi-Ouzou est la preuve incontestable des capacités des étudiants algériens à conduire des recherches de pointes à l’international. C’est aussi une garantie que l’Algérie peut compter sur sa diaspora pour s’ouvrir les portes de la recherche scientifique de pointe.

Par La rédaction de Tiwizi info

Algérie: les barrages à 35% de remplissage

Le taux de remplissage des barrages a atteint 35% à la mi-janvier 2025, selon les données fournies par l’Agence Nationale des barrages et des Transferts (ANBT).

Un taux qui ne manquera pas d’aller vers la hausse dans les prochains mois d’avril et mai. Ces dernières années, il a été constaté que ces mois qui précède l’été connaissent une augmentation de la pluviométrie du moins dans le Nord du pays. Il faut noter que l’eau de surface dont notamment les barrages représente 25% du volume eau potable disponible, c’est-à-dire 867 millions de mètres cubes par année, sur un volume global de 3,4 milliards mètres cubes par année.

Par La rédaction de Tiwizi info

Empreinte eau, qu’est-ce que c’est ?

Une étude publiée par l’Unesco montre que pour produire un kilo de viande, ce sont 15 400 litres d’eau qui sont utilisés

Comprendre la signification du terme Empreinte eau d’un produit ou d’un service est difficile sans comprendre au préalable ce qu’est précisément l’eau virtuelle. L’eau virtuelle représente en fait les quantités d’eau utilisées dans le processus de fabrication ou de production d’un produit industrielle ou agricole ou un service. C’est en 1993 que le terme est utilisé, pour la première fois, par le géographe britannique et professeur émérite au King’s College de Londres, Anthony Alan.

Toutefois, bien qu’il ait remporté, en 2008, le Stockholm Water Prize de l’Institut international de l’eau de Stockholm, un prix soutenu par les industriels, il n’en demeure que le concept d’Alan est critiqué pour son ignorance des conceptions écologiques de l’eau. « L’eau virtuelle est une forme de modélisation de l’eau typiquement néolibérale, qui réduit les flux d’eau mondiaux aux flux de marchandises dans l’espoir d’utiliser le commerce pour résoudre les crises de l’eau », affirment Kaitlin Stack Whitney et Kristoffer Whitney dans la revue Arcadia.

Le concept Empreinte eau est l’indicateur permettant l’évaluation ou le calcul des quantités d’eaux virtuelles utilisées dans le processus de fabrication ou de production d’un produit ou d’un service. Le calcul peut aussi concerner le consommateur. Il faut savoir que ce concept créé en 2002 par le scientifique hollandais spécialiste de la gestion de l’eau, Arjen Hoeskra. Le Centre d’information sur l’eau, en France, donne quelques chiffres qui renseignent sur les quantités qu’on ne pouvait imaginer auparavant utilisées dans le processus de fabrication de certains produits que nous consommons chaque jour.

Voici quelques exemples :

Une étude publiée par l’Unesco montre que pour produire un kilo de viande, ce sont 15 400 litres qui sont utilisés. La fabrication d’une voiture nécessite 30 000 litres d’eau. Un jean en coton nécessite 15 000 litres d’eau. Pour la fabrication d’un tee-shirt en coton ce sont 2000 litres d’eau qui sont utilisées. 140 litres d’eau sont nécessaires pour produire une tasse de café et 40 litres sont utilisées pour produire une petite tranche de pain.

Pour calculer ces volumes, le centre d’information sur l’eau cite l’exemple un bœuf pesant à l’âge adulte 200 Kg. Pour produire cette quantité de viande, l’animal a dû boire 24 000 litres d’eau outre les 7000 litres nécessaires à son entretien. Cela sans oublier les 3 millions de litres nécessaires à la production de l’intégralité de sa nourriture calculée à savoir 1 300 kg de grains et 7 200 kg d’herbe.  

Par La rédaction de Tiwizi info

Eau bleue, eau verte, eau virtuelle ou eau grise, voici comment les reconnaître

Nous connaissons l’eau salée et l’eau douce. Mais nous ne savons généralement pas que l’eau douce se compose d’eau bleue et d’eau verte. Certains scientifiques évoquent aussi l’existence d’eau virtuelle et d’eau grise. Qu’est-ce que c’est ?

L’eau bleue est cette eau qui ruisselle sur la surface de la terre comme celles des rivières et des lacs. L’eau bleue c’est aussi l’eau contenue dans les nappes phréatiques et des aquifères.  Cette eau est donc visible est utilisées dans nos activités quotidiennes.

L’eau verte, quant à elle, est celle qui est stockée par le sol. Elle se trouve aussi dans les végétaux composant la biomasse. Elle peut être évaporée par les sols, ou absorbée puis évapotranspirée par les plantes. (Evapotranspiration est l’émission de vapeur d’eau dans l’atmosphère depuis le sol et la surface des végétaux). L’eau verte est la plus importante en matière de flux d’eau douce.

Il faut savoir que cette distinction entre les différentes eaux proposée en 1995 par l’hydrologue suédoise Malin Falkenmark est importante car elle permet de comprendre l’importance de protéger ce bien de l’humanité. On sait désormais que 60% des précipitations dans le monde sont générées par l’évapotranspiration de la biomasse ou des végétaux. Plus on s’éloigne des mers et des océans, le taux est plus important.

Les études scientifiques démontrent de plus en plus l’interaction existant entre l’eau bleue et l’eau verte. En effet pour avoir plus d’eau bleue, il faut plus d’eau verte, car, à titre d’exemple, le rechargement des aquifères passe par les racines pivots des arbres qui absorbent l’eau bleue et qui la filtrent directement dans les nappes phréatiques.

Enfin, il existe aussi l’eau virtuelle, une terminologie née en 2002 à la mise au point de l’indice Empreinte eau (Water footprint) mesurant la quantité d’eau consommée lors du processus de production d’un produit. L’eau grise est donc cette eau polluée par ce processus ainsi que celle diluée l’eau usée et rejetée pour la rendre utilisable.

Par La rédaction de Tiwizi info

Dessalement d’eau de mer : 60% du besoin national à l’horizon 2030

Avec 25 stations de dessalement d’eau de mer, l’Algérie occupe la première place sur le continent africain en matière de cette technologie pilotée par Algerian Energie Company (AEC) filiale du groupe Sonatrach. Avec une production national estimée à 3,7 millions m3/jour après la réception durant l’année 2025 en cours de 5 nouvelles stations à El Tarf, Béjaïa, Boumerdès, Tipaza et Oran. Dotées d’une capacité de production de 300.000 m3/jour chacune ces 5 nouvelles stations permettront d’alimenter 15 millions d’algériens. Ce qui fera passe le taux d’utilisation d’eau dessalée de 18 % à 42 % de la demande nationale en eau potable. A l’horizon 2030, l’Algérie prévoit la réalisation de sept nouvelles stations pour faire passer les capacités de production d’eau dessalée à 5,5 millions de m3/jour soit 60% du besoin national en eau potable.

Il faut savoir par ailleurs que le dessalement de l’eau de mer, appelé également dessalage ou désalinisation, est le processus permettant d’obtenir de l’eau douce, c’est-à-dire, potable à partir d’une eau saumâtre ou salée dont notamment l’eau de mer. Cette technique représente une alternative à court et à long terme et permet de relever le défi de réaliser l’autosuffisance nationale en eau potable dans un monde où la disponibilité en eau potable n’est pas égale d’une région du monde à une autre. « Dix pays se partagent 60% des réserves, alors que 29 autres essentiellement en Afrique et au Moyen Orient font régulièrement face à des pénuries », explique sur son site le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.

Par La rédaction de Tiwizi info

Le barrage de Taksebt : un taux de remplissage meilleur qu’en 2023 et 2022 à la même période de février

Le barrage de Taksebt : un taux de remplissage meilleur qu’en 2023 et 2022

Les experts observent une remontée du niveau du barrage de Taksebt d’environ 1,5 m avec les pluies du 28 janvier 2025 au 6 Février 2025 ayant permis une réserve de 4 millions de m3 en plus. Le taux de remplissage est désormais de 35% sans compter les quantités distribué. Un niveau atteint grâce à la fonte de la neige cumulée sur les hauteurs du Djurdjura et le pompage à partir du Sebaou. Ses statistiques montrent en fait qu’en comparaison avec le mois de février 2024 à la même date, le niveau est plus haut en 2025 avec 11 mètres et 25 millions de m3 en plus.

On est aussi plus haut qu’en février 2023 et février 2022 à la même date.

Cette année donc, avec les dernières pluies et surtout les neiges accumulées sur les hauteurs du Djurdjura, le cumule d’eau emmagasiné a rapidement augmenté. Les 55 millions de mètres cubes ont été atteints en l’espace de quelques jours grâce à la fonte de ces neiges. Il faut savoir que l’épaisseur de la neige est, le 24 janvier 2025, entre 60 cm et 1,2m sur les plateaux de Haizer à partir de 1900m, selon M. Abdeslam qui indique que le totalisateur Nivo-Pluviomètre installé en 1952 a été réactivé en 1988 par Larbi Ait Maamar de l’ANRH et Malek Abdesselam. Cet équipement se trouve sur le plateau de l’Haizer à 1930m, un autre à 1600m, et 6 autres (3 à Tirouda, 2 à l’Akouker, 1 à Tizi N’Kouilal.

Il faut savoir aussi que ce cumul qui rend optimistes les populations quant à l’alimentation en eau potable ces dernières années pourrait être plus grand si la station de transfert des eaux du Sébaou vers le barrage de Taksebt n’était pas tombée en panne au mauvais moment. Cette dernière a en effet cessé de fonctionner après les pluies diluviennes tombées en l’espace de quelques jours seulement. Ce qui a causé son émersion. Le wali de Tizi-Ouzou qui était sur place ce dimanche a donné de fermes instructions pour que l’infrastructure soit fonctionnelle en fin de semaine, c’est-à-dire jeudi ou vendredi.

Notons par ailleurs que cette station a été d’une grande utilité depuis sa mise en marche en 2023. D’une capacité de transfert de 270 000 mètres cubes par jour, elle a pu récupérer une bonne partie des eaux de l’Oued Sébaou qui devaient rejoindre la mer. Aussi, pour plus d’efficacité, les experts préconisent la multiplication de ces infrastructures tout le long de l’Oued Sébaou afin de récupérer le maximum d’eau. Toutefois, ces derniers relativisent quant au coût de ces stations qui devront être doté de matériel de pompage plus grand étant donné qu’elles seront situées à des niveaux plus bas que la surface sur laquelle se trouve le barrage de Taksebt.

Par La rédaction de Tiwizi info

15 millions de m3 dans le barrage de Taksebt grâce à la fonte des neiges du Djurdjura

La fonte des neiges tombées ces derniers jours sur les hauteurs du Djurdjura font le bonheur du barrage de Taksebt et des populations qui y sont raccordées. Depuis Yennayer le 12/1/25 le Niveau est monté de + 6m et le Volume a augmenté de 15 millions de m3, soit 30% ou 50 millions de m3 d’eau. C’est pratiquement le double du volume de l’an dernier (mi-janvier 2024), affirme M. Malek Abdeslam, hydrologue et enseignants à l’université de Tizi-Ouzou. Ce dernier explique que les dernières pluies et la fonte des neige a permis l’augmentation du niveau de remplissage de 8 mètres. M. Abdeslam estime ce débit au double par rapport à la même période de l’année précédente.

Ce grand débit en eau de fonte rapide des neiges est en partie récupéré mais il aurait pu être plus conséquent. Deux empêchement majeurs interviennent et favorisent de grandes pertes d’eau qui se déversent dans la mer. D’abord, il faut savoir que la fonte des neiges se fait plus rapidement à cause du réchauffement climatique. Les températures qui ont suivi la période d’enneigement sont plus élevées. Ce qui fait que la fonte se produit plus rapidement. Outre cet inconvénient, il y a lieu de souligner que la station de transfert qui joue d’ailleurs un très grand rôle est insuffisante pour réorienter tous ce débit vers le barrage de Taksebt.

Cette station est d’une très grande importance dans le maintien du débit du barrage de Taksebt mais ses capacités sont insuffisantes pour récupérer toutes les eaux de fontes pour deux raisons principales.  Il faut savoir d’abord que celle-ci se trouve à Oued Aïssi. Ce qui fait qu’elle ne peut transférer qu’une partie des eaux des affluents du Sébaou situés sur son flanc Sud. Le reste, situé plus au Nord De Timizart Loghbar jusqu’à Déllys ne peut couler que ers la mer. L’autre raison objectif est que la capacité de transfert de cette station n’est que de 270 000 m3/jour. Une capacité largement insuffisante pour transférer un débit estimé en dizaines de millions de mètres cube par jours découlant de la fonte des neiges et des pluies.  

Par La rédaction de Tiwizi info

L’importation de certaines matières premières n’est plus interdite

L’importation des matières premières utilisées dans les industries vitales ne sera plus interdite.  Plusieurs secteurs sont concernés à l’instar de l’industrie agroalimentaire qui utilise des intrants importés. Cette décision a été prise lors du dernier Conseil des ministres qui a émis un communiqué dont l’APS détient une copie et où il était précisé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que « l’Algérie n’avait jamais interdit et n’interdira pas l’importation, ajoutant qu’elle y recourait seulement si besoin est, dans le but de promouvoir la production nationale et de protéger ses réserves financières, ce qui est à même de conforter son économie et de préserver sa stabilité ».

Par La rédaction de Tiwizi info

Vers l’application rapide des OQTF (Obligation de quitter le territoire français)

Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau compte accélérer l’application des Obligations de quitter le territoire français (OQTF) dans les prochains jours.

Pour se faire, il entame tout un travail qui commence par la convocation de 21 préfets des départements les plus concernés par les mesures d’expulsions. Le ministre veut asseoir d’autres règles concernant les expulsions reposant depuis 2012 sur la circulaire Valls permettant la régularisation de 30 000 immigrés chaque année.

De leur côté, les préfets ont soulevé plusieurs difficultés relatives justement aux procédures d’expulsion à l’instar de l’absence du caractère suspensif lors des appels sur les décisions des juges ou encore les dépenses consenties sur l’immigration clandestine dans notamment les hébergements d’urgence. Bruno Retailleau promet des propositions dans une semaine. Réduire le nombre d’interventions des juges lors des procédures d’expulsion et procéder à des discussions avec les pays d’origine semblent être les actions favorites du nouvel exécutif.

Il faut ainsi s’interroger sur l’impact de ce durcissement des mesures sur les algériens. Il faut rappeler que le cas des algériens est particulier du fait des accords de 1968 signés entre le gouvernement algérien et le gouvernement français donnant aux émigrés algériens un statut particulier par rapport au reste des ressortissants des autres pays. Il ne faut non plus pas ignorer que la question est d’une très grande importance pour les français qui réclament de la sécurité. Ces derniers jours, l’affaire de la petite Philippine dont le suspect de son meurtre est une personne frappée d’une OQTF occupe l’actualité en France.  

Par La rédaction de Tiwizi info