Alerte ! Les réserves mondiales d’eau souterraines se vident

L’épuisement des eaux souterraines dans le monde devient un danger réel sur l’humanité, selon l’étude “The 2023 Interconnected Disaster Risks”, publiée par des chercheurs de l’ONU, le 25 octobre 2023.

L’humanité se dirige droit vers son extinction. Les catastrophes majeures seront plus nombreuses et plus dangereuses sur les humains sur tous les continents. Contrairement à l’idée reçue faisant croire que les pays développés, Europe et Etats-Unis, seront épargnés, ce sont tous les continents qui seront impactés. Le climat, les pluies, les rivières, les aquifères, les températures, les écosystèmes, les forêts sont tous interconnectés et ne connaissent pas de frontières.

La rareté de l’eau risque de s’aggraver dans les prochaines décennies voire quelques années. Ce danger qui guette l’humanité est mentionné en pole position dans le rapport de l’ONU. L’épuisement des eaux souterraines devient un danger réel. Selon l’étude “The 2023 Interconnected Disaster Risks”, publiée le 25 octobre 2023 par un groupe de chercheur de l’université onusienne, l’accès aux eaux souterraines devient problématique lorsque les niveaux des nappes phréatiques descendent régulièrement en dessous de la profondeur des systèmes d’extraction. Cette éventualité, précise le rapport, augmente le risque que les agriculteurs puissent plus irriguer leurs champs. 

L’étude mentionne à ce sujet que les aquifères, eaux stockées dans des réservoirs souterrains sont importants pour l’accès de l’humanité à l’eau douce. Le danger sur ces nappes phréatiques apparaît lorsque les mêmes chercheurs font savoir que 21 sur les 37 principaux aquifères existants dans le monde connaissent une tendance forte et rapide à l’épuisement. Une rapidité d’épuisement dépassant largement celle inverse du rechargement. Il a fallu des milliers d’années pour se remplir et une fois vidés, il faudra autant d’années ou plus pour se reconstituer.

Enfin, il faut savoir aussi que le rapport cite cinq autres risques pratiquement irréversibles avec des points de basculement déjà atteints. En effet, la planète connaîtra une dangereuse accélération de l’extinction des espèces avec tous les dangers que cela représente sur l’avenir de la race humaine dont les activités sont la principale voire l’unique raison. L’étude explique d’ailleurs à ce sujet que « l’extinction d’une espèce à fortes interactions dans un écosystème donné peut déclencher d’autres extinctions en cascade d’espèces dépendantes, ce qui peut conduire à l’effondrement de l’écosystème ».

L’autre danger cité dans l’étude est la fonte des glaciers. Il va sans dire que l’eau constituée dans les glaciers est d’une importance vitale pour l’alimentation en eau potable, pour l’irrigation de l’agriculture, pour la production de l’énergie hydraulique ainsi que pour le maintien des écosystèmes dans de vastes territoires. Les excès de températures mondiales connaîtront une fréquence beaucoup plus grande et plus dangereuse sur les humains. Le rapport montre que le réchauffement climatique avec les pics de chaleurs intenables a engendré une surmortalité mondiale estimée à 500 000 décès sur les deux dernières décennies.

Par La rédaction de Tiwizi info

Que prévoit exactement l’accord de 1968 sur le séjour des algériens en France ?

L’accord franco-algérien du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens et de leurs familles en France est composé de 12 articles.

Il es fortement contesté ces dernières années en France, comme le montrent d’ailleurs les propos du nouveau Premier ministre Michel Barnier qui évoquait lors de son discours de politique générale du 1er octobre 2024 l’éventualité de la révision des lois sur l’immigration. Le gouvernement algérien, de son côté, refuse toute renégociation de cet accord. Ces dernières années, beaucoup de voix

En fait, cet accord met les algériens hors de traitement de la question migratoire dans le cadre du droit commun. Une situation particulière réservée aux ressortissants algériens contrairement aux immigrés originaires des autres pays.  L’accord comportant 12 articles confère aux algériens un statut particulier en ce qui concerne leur entrée et leur circulation sur le territoire français.

Que prévoit exactement l’accord de 1968 ? Il faut savoir que le ressortissant algérien n’a pas besoin de demander un visa d’une durée qui dépasse trois mois comme les autres étrangers. Pour séjourner en France, il n’a qu’à demander un certificat de résidence d’une durée d’une année. Pour un séjour de 10 ans, les étrangers sont soumis à l’obligation d’avoir séjournée en France 5 années tandis que c’est juste trois années pour les algériens. Le texte complet de l’accord signé pour la partie française par Jean Basdevant et pour la partie algérienne par Abdelaziz Bouteflika peut être consulté sur le Net.

Enfin, il faut savoir que la partie française qui insiste pour revoir l’accord bute sur non pas seulement sur le refus de la partie algérienne mais aussi sur des questions juridiques relatives aux traités internationaux qui ont une valeur supérieure aux loirs dès lors qu’ils sont dès leur publication. En effet, « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés, ont dès leur publication une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie », selon Le corpus juridique français.

Par La rédaction de Tiwizi info