Air Algérie : Réductions des tarifs jusqu’à 60% durant la saison estival

Ces réductions des tarifs prévues pour la saison estivale permettront aux algériens de la diaspora d’acquérir des billets à 120 euros. C’est aussi une aubaine pour les opérateurs du secteur du tourisme.

La diaspora algérienne peut profiter des réductions de tarifs annoncées par Air Algérie pour des séjours dans leur pays d’origine durant la saison estivale qui s’ouvre dans un mois. Des réductions qui peuvent aller jusqu’à 60%. L’annonce a été faite par le PDG de la compagnie aérienne algérienne, Hamza Benhamouda qui intervenait à la commission des affaires étrangères et des relations internationales de l’assemblée nationale. Cette nouvelle offre destinée à la communauté algérienne vivant à l’étranger n’est pas la première. Depuis le début de l’année 2024, Air Algérie a en effet proposé des réductions allant jusqu’à 50% durant le mois de Ramadhan et 40% durant l’Aïd.

En fait, cette réduction prévue pour la saison estivale est bénéfique non pas seulement pour les émigrés algériens mais aussi pour les divers opérateurs du secteur du tourisme au niveau national. Si l’offre d’Air Algérie est relayée par les agences de voyages via des offres touristiques comme les circuits et les voyages organisés, c’est toute l’activité touristique qui en sera positivement impactée.  

Par La rédaction de Tiwizi info

Malika Aid-Boudries, une scientifique de la diaspora algérienne à Harvard

Malika Aid- Boudries est une chercheuse algérienne en bio-informatique et en génétique moléculaire. Ses travaux visant à permettre la compréhension des mécanismes de mutation virale l’élaboration de vaccins contre les maladies émergentes ou encore le développement d’algorithmes d’analyse génomique lui confèrent une notoriété et une reconnaissance mondiales. Malika Aid-Boudries entame son parcours scientifique à la faculté de biologie de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou avant de prendre son envol pour émigrer d’aborder au Canada et ensuite aux États-Unis l’Amérique. 

Au Canada, Malika Aid-Boudries entame ses recherches par un master en biotechnologie. Une discipline qui lui donne le sésame de la bio-informatique, discipline nouvelle fondée sur les mathématiques, l’informatique et la biologie. Du Canada, la chercheuse algérienne s’ouvre les portes de la prestigieuse université américaine, Harvard pour faire un doctorat en biologie moléculaire. Les recherches visent à comprendre les mécanismes de mutation des virus et la mise en place de vaccins nouveaux contre des maladies émergentes. Ses travaux visent aussi à développer des algorithmes d’analyse génomique. Ce qui lui a d’ailleurs permis d’élaborer et de développer des vaccins contre de nombreux virus dont le Nipah et la Covid 19 et ses souches. 

Aujourd’hui, la chercheuse algérienne partie des confins du Djurdjura est mondialement connue pour ses travaux. Mais, elle ne semble pas pour autant couper les liens avec son pays d’origine. Malika Aid-Boudries vient souvent en Algérie et tient des rencontres dans les universités algériennes à l’instar de l’université de Boumerdes. La scientifique de Harvard est visiblement prête à encadrer des travaux d’étudiants des universités algériennes. Ce qui va en droite ligne avec la nouvelle politique de l’Etat algérien qui veut donner les moyens à la diaspora algérienne pour être partie prenante au développement national.

L’ancienne étudiante de l’université de Tizi-Ouzou est la preuve incontestable des capacités des étudiants algériens à conduire des recherches de pointes à l’international. C’est aussi une garantie que l’Algérie peut compter sur sa diaspora pour s’ouvrir les portes de la recherche scientifique de pointe.

Par La rédaction de Tiwizi info