Détenant plus de 20% des gisements des terres rares dans le monde, l’Algérie ambitionne, à raison d’ailleurs, d’utiliser cette richesse dans sa stratégie de sortie de la dépendance aux hydrocarbures.
Ce n’est, évidemment, pas en exportant cette richesse en brut mais après sa transformation. Ce qui nécessite la naissance d’une industrie de transformation moderne et de haute technologie. Aujourd’hui, riche en lithium et en cobalt, l’Algérie ambitionne de fabriquer des batteries, des capteurs électroniques, des moteurs électriques, des puces pour téléphones…etc.
Mais, pour développer cette industrie de la transformation des terres rares, il est nécessaire de maîtriser le domaine de l’automatisme qui est un système utilisant des dispositifs mécaniques, pneumatiques, hydrauliques ou électriques pour pouvoir réaliser des tâches sans l’intervention humaine. Ces systèmes automatisés intègrent l’environnement des sociétés humaines via notamment l’industrie.
Dans le paysage industriel justement, l’automatisme est tout moyen permettant de mettre au point des processus de production sans l’intervention humaine via notamment un processus appelé Automate Programmable Industriel (API). Ce mécanisme est à même d’assurer le fonctionnement de toute la chaîne de production affranchie de toute contrainte liée au temps et à la vitesse.
La conception d’équipements d’automation nécessite par ailleurs la maîtrise de l’électronique de haut niveau, de l’électrotechnique ainsi que la mécanique de grande précision ou encore les plus performantes technologies de la communication et de la télécommunication. Tous les domaines de l’industrie utilisent l’automatisme à savoir l’agriculture, la transformation, la pétrochimie, la pharmacie et autres industries des équipements informatiques et électroniques. Ce sont les conditions d’une transition réussie de l’exportation en brut de ces métaux très convoités vers une industrie intelligente.
Enfin, le lithium constitue un élément important dans le développement de l’énergie verte en Algérie. Ce métal peut, affirme l’expert international en techniques de batteries Karim Zeghib, permettre d’accélérer la transition énergétique via l’industrie de stockage d’énergie verte grâce à des batteries-ion. Le même expert a également fait savoir qu’en plus de son extraction, le lithium peut être récupéré dans les produits usagés tels que les batteries, les téléphones portables, les micro-ordinateurs. Il précisera d’ailleurs que la récupération de 28 tonnes de batteries usagées permette d’obtenir une tonne de lithium.
Par La rédaction de Tiwizi info