Le barrage de Taksebt : un taux de remplissage meilleur qu’en 2023 et 2022 à la même période de février

Le barrage de Taksebt : un taux de remplissage meilleur qu’en 2023 et 2022

Les experts observent une remontée du niveau du barrage de Taksebt d’environ 1,5 m avec les pluies du 28 janvier 2025 au 6 Février 2025 ayant permis une réserve de 4 millions de m3 en plus. Le taux de remplissage est désormais de 35% sans compter les quantités distribué. Un niveau atteint grâce à la fonte de la neige cumulée sur les hauteurs du Djurdjura et le pompage à partir du Sebaou. Ses statistiques montrent en fait qu’en comparaison avec le mois de février 2024 à la même date, le niveau est plus haut en 2025 avec 11 mètres et 25 millions de m3 en plus.

On est aussi plus haut qu’en février 2023 et février 2022 à la même date.

Cette année donc, avec les dernières pluies et surtout les neiges accumulées sur les hauteurs du Djurdjura, le cumule d’eau emmagasiné a rapidement augmenté. Les 55 millions de mètres cubes ont été atteints en l’espace de quelques jours grâce à la fonte de ces neiges. Il faut savoir que l’épaisseur de la neige est, le 24 janvier 2025, entre 60 cm et 1,2m sur les plateaux de Haizer à partir de 1900m, selon M. Abdeslam qui indique que le totalisateur Nivo-Pluviomètre installé en 1952 a été réactivé en 1988 par Larbi Ait Maamar de l’ANRH et Malek Abdesselam. Cet équipement se trouve sur le plateau de l’Haizer à 1930m, un autre à 1600m, et 6 autres (3 à Tirouda, 2 à l’Akouker, 1 à Tizi N’Kouilal.

Il faut savoir aussi que ce cumul qui rend optimistes les populations quant à l’alimentation en eau potable ces dernières années pourrait être plus grand si la station de transfert des eaux du Sébaou vers le barrage de Taksebt n’était pas tombée en panne au mauvais moment. Cette dernière a en effet cessé de fonctionner après les pluies diluviennes tombées en l’espace de quelques jours seulement. Ce qui a causé son émersion. Le wali de Tizi-Ouzou qui était sur place ce dimanche a donné de fermes instructions pour que l’infrastructure soit fonctionnelle en fin de semaine, c’est-à-dire jeudi ou vendredi.

Notons par ailleurs que cette station a été d’une grande utilité depuis sa mise en marche en 2023. D’une capacité de transfert de 270 000 mètres cubes par jour, elle a pu récupérer une bonne partie des eaux de l’Oued Sébaou qui devaient rejoindre la mer. Aussi, pour plus d’efficacité, les experts préconisent la multiplication de ces infrastructures tout le long de l’Oued Sébaou afin de récupérer le maximum d’eau. Toutefois, ces derniers relativisent quant au coût de ces stations qui devront être doté de matériel de pompage plus grand étant donné qu’elles seront situées à des niveaux plus bas que la surface sur laquelle se trouve le barrage de Taksebt.

Par La rédaction de Tiwizi info

Sécheresses et changements climatiques

300 milliards de dollars : voilà ce que les pays riches promettent aux pays pauvres

Lors de la COP29 tenue en novembre 2024 à Bakou en Azerbaïdjan, les pays du Sud ont demandé 1 300 milliards de dollars pour s’adapter au changement climatique. Les pays riches n’ont promis que 300 milliards. Une promesse qui a déçu les participants du côté Sud de la planète dont la majorité souffre de l’impact du réchauffement climatique et l’un de ses corollaires, la pénurie d’eau potable. Dans ce tourbillon de manque d’eau, les populations des pays de la région du Sahel sont celles qui souffrent le plus.

Des statistiques publiées en 2023 par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) font en effet ressortir qu’environ que l’accès à l’eau potable est inexistant pour environ 40 % de la population africaine. Dans le même document, la FAO mentionne que l’Afrique subsaharienne comme la région la plus impactée avec un total démographique dépassant les 300 millions d’habitants dépourvus d’accès à une eau de qualité. Dans la région du Sahel, les choses sont plus graves, relève le document où il est fait savoir que la situation est plus critique du fait que les populations vivent principalement de l’activité agricole et d’élevage. Ce qui en fait une population directement impactée par le manque d’eau en particulier et aux changements climatiques en général.

Par La rédaction de Tiwizi info

15 millions de m3 dans le barrage de Taksebt grâce à la fonte des neiges du Djurdjura

La fonte des neiges tombées ces derniers jours sur les hauteurs du Djurdjura font le bonheur du barrage de Taksebt et des populations qui y sont raccordées. Depuis Yennayer le 12/1/25 le Niveau est monté de + 6m et le Volume a augmenté de 15 millions de m3, soit 30% ou 50 millions de m3 d’eau. C’est pratiquement le double du volume de l’an dernier (mi-janvier 2024), affirme M. Malek Abdeslam, hydrologue et enseignants à l’université de Tizi-Ouzou. Ce dernier explique que les dernières pluies et la fonte des neige a permis l’augmentation du niveau de remplissage de 8 mètres. M. Abdeslam estime ce débit au double par rapport à la même période de l’année précédente.

Ce grand débit en eau de fonte rapide des neiges est en partie récupéré mais il aurait pu être plus conséquent. Deux empêchement majeurs interviennent et favorisent de grandes pertes d’eau qui se déversent dans la mer. D’abord, il faut savoir que la fonte des neiges se fait plus rapidement à cause du réchauffement climatique. Les températures qui ont suivi la période d’enneigement sont plus élevées. Ce qui fait que la fonte se produit plus rapidement. Outre cet inconvénient, il y a lieu de souligner que la station de transfert qui joue d’ailleurs un très grand rôle est insuffisante pour réorienter tous ce débit vers le barrage de Taksebt.

Cette station est d’une très grande importance dans le maintien du débit du barrage de Taksebt mais ses capacités sont insuffisantes pour récupérer toutes les eaux de fontes pour deux raisons principales.  Il faut savoir d’abord que celle-ci se trouve à Oued Aïssi. Ce qui fait qu’elle ne peut transférer qu’une partie des eaux des affluents du Sébaou situés sur son flanc Sud. Le reste, situé plus au Nord De Timizart Loghbar jusqu’à Déllys ne peut couler que ers la mer. L’autre raison objectif est que la capacité de transfert de cette station n’est que de 270 000 m3/jour. Une capacité largement insuffisante pour transférer un débit estimé en dizaines de millions de mètres cube par jours découlant de la fonte des neiges et des pluies.  

Par La rédaction de Tiwizi info

Huile d’olive : vers la hausse de l’offre mondiale en 2025

Après une décrue qui duré deux années, l’offre d’huile d’olive devra connaître une hausse de 30%, selon les prévisions du Conseil oléicole international (OIC) et le Département américain de l’agriculture (USDA). Toutefois, si les deux organismes s’accordent sur la tendance haussière en perspective, ils ne sont pas sur la même longueur d’onde au chapitre de l’acuité de cette hausse de l’offre. Si l’OIC prévoit une hausse de la production de 30% avec 3,35 millions de tonnes pour la récolte de 2024-2025, l’USDA ne table que sur une hausse de 27% avec 3,1 millions de tonnes.

Du côté de l’outre Atlantique, on estime que c’est dû la reprise de la production en Espagne, particulièrement, portant dans son sillage à la hausse la production dans l’espace européen à quelque 2 millions de tonnes après 1,5 million l’année passée. Toutefois, l’USDA s’attend à la persistance de la tension sur les prix malgré la hausse de la production du fait que les stocks resteront fébriles en début de l’année 2025 à cause de la faiblesse de la production des deux années précédentes sous l’effet de la sécheresse.

L’évolution des marchés mondiaux connaîtra une forte demande à partir du mois de décembre 2024, estime l’USDA et l’OCI, du fait de la hausse de la consommation estimé à 17%. Ce qui ne devrait, toutefois, pas se répercuter sur les prix qui resteront encore en hausse jusqu’à la reconstitution des stocks mondiaux vidés par les années de sécheresse. De son côté, la plateforme Ycharts indique que les prix resteront dans la hausse malgré la légère baisse qui a suivi le pic de janvier et février 2024 qui ont vu les tarifs atteindre 10 281 dollars la tonne en janvier et 10 067 dollars la tonne en février.

Notons enfin que les prévisions à l’international tablent sur des prix toujours supérieurs à à 8 500 dollars en fin 2024. Sur le plan de la consommation, les tarifs de l’huile d’olive à l’international sont en légère baisse depuis l’été. Le litre d’huile d’olive est cédé en début de ce mois de novembre à 5,92 euros après 7,5 euros le litre au mois de septembre 2024. Ce qui indique que les prix appliqués en Algérie actuellement sont alignés à ce barème international avec une moyenne de 1 200 DA/L en ce mois de novembre.

Par La rédaction de Tiwizi info

L’importation de certaines matières premières n’est plus interdite

L’importation des matières premières utilisées dans les industries vitales ne sera plus interdite.  Plusieurs secteurs sont concernés à l’instar de l’industrie agroalimentaire qui utilise des intrants importés. Cette décision a été prise lors du dernier Conseil des ministres qui a émis un communiqué dont l’APS détient une copie et où il était précisé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que « l’Algérie n’avait jamais interdit et n’interdira pas l’importation, ajoutant qu’elle y recourait seulement si besoin est, dans le but de promouvoir la production nationale et de protéger ses réserves financières, ce qui est à même de conforter son économie et de préserver sa stabilité ».

Par La rédaction de Tiwizi info

Vers l’application rapide des OQTF (Obligation de quitter le territoire français)

Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau compte accélérer l’application des Obligations de quitter le territoire français (OQTF) dans les prochains jours.

Pour se faire, il entame tout un travail qui commence par la convocation de 21 préfets des départements les plus concernés par les mesures d’expulsions. Le ministre veut asseoir d’autres règles concernant les expulsions reposant depuis 2012 sur la circulaire Valls permettant la régularisation de 30 000 immigrés chaque année.

De leur côté, les préfets ont soulevé plusieurs difficultés relatives justement aux procédures d’expulsion à l’instar de l’absence du caractère suspensif lors des appels sur les décisions des juges ou encore les dépenses consenties sur l’immigration clandestine dans notamment les hébergements d’urgence. Bruno Retailleau promet des propositions dans une semaine. Réduire le nombre d’interventions des juges lors des procédures d’expulsion et procéder à des discussions avec les pays d’origine semblent être les actions favorites du nouvel exécutif.

Il faut ainsi s’interroger sur l’impact de ce durcissement des mesures sur les algériens. Il faut rappeler que le cas des algériens est particulier du fait des accords de 1968 signés entre le gouvernement algérien et le gouvernement français donnant aux émigrés algériens un statut particulier par rapport au reste des ressortissants des autres pays. Il ne faut non plus pas ignorer que la question est d’une très grande importance pour les français qui réclament de la sécurité. Ces derniers jours, l’affaire de la petite Philippine dont le suspect de son meurtre est une personne frappée d’une OQTF occupe l’actualité en France.  

Par La rédaction de Tiwizi info

Le prix Nobel de physique 2024 décerné aux chercheurs John Hopfield et Geoffrey Hinton

Le chercheur américain John Hopfield et le chercheur de nationalité britannique et canadienne Geoffrey Hinton ont reçu hier mardi 8 octobre la plus prestigieuse distinction scientifique, le prix Nobel de Physique de l’année 2024. Le prix leur a été décerné pour leurs travaux sur l’apprentissage automatique. Un savoir de pointe utilisé dans le développement de l’intelligence artificielle.

John Hopfield et Geoffrey Hinton ont « utilisé des outils de la physique pour développer des méthodes qui sont à la base des puissants systèmes d’apprentissage automatique d’aujourd’hui »,indiquait, dans un communiqué, le Jury du prix Nobel. Pour sa part, Ellen Moons, présidente du comité Nobel de physique, affirmait, à la presse que les deux chercheurs ont utilisé des concepts fondamentaux de la physique statistique afin de concevoir des réseaux de neurones artificiels fonctionnant comme des mémoires associatives et trouvant des modèles dans de grands ensembles de données.

Il faut savoir que les deux scientifiques sont à l’œuvre depuis les années 80 pour comprendre les mécanismes de l’apprentissage automatique. Agé de 76 ans, le chercheur de nationalités britannique et canadienne enseigne et fait ses recherches à l’université de Toronto au Canada.  Pour sa part, le chercheur américain John Hopfield, âgé 91 printemps, enseigne à l’université de Princeton aux Etats-Unis.

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Le prix Nobel de médecine 2024 décerné aux chercheurs américains Victor Ambros et Gary Ruvkun

La découverte est d’une très grande importance parce qu’elle peut permettre aux recherches de faire un bond dans l’élaboration de traitements contre des maladies graves comme le cancer et le diabète.

Les deux chercheurs ont découvert une nouvelle classe de molécule ARN, le micro-ARN, très important pour la régulation de l’activité des gènes. Dans son communiqué, le jury du prix Nobel affirmait d’ailleurs que les micro-ARN « sont d’une importance fondamentale pour le développement et le fonctionnement des organismes ».

Le jury du prix Nobel met en évidence l’importance de la découverte des deux médecins en affirmant qu’ « un dérèglement de la régulation des gènes peut entraîner des maladies graves telles que le cancer, le diabète ou l’auto-immunité. C’est pourquoi la compréhension de la régulation de l’activité des gènes est un objectif important depuis plusieurs décennies ». Il faut savoir que les deux médecins, Victor Ambros, 70 ans, et Gary Ruvkun, 72 ans ont expérimenté leurs recherches sur un ver rond d’un millimètre afin de comprendre les mutations cellulaires.

Notons que les deux chercheurs couronnés de ce prestigieux prix recevront la somme de 11 millions de couronnes suédoises ou 920 000 euros en récompense pour leur découverte.

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Algérie: vers une hausse substantielle de la prime touristique en 2025

L’allocation touristique dont bénéficient les voyageurs algériens va substantiellement augmenter en 2025. C’est ce qui en ressort des décisions prises lors du Conseil des ministres tenu dimanche au sujet du projet de loi de Finance de l’année 2025.

La décision de la porter à la hausse a été entérinée parallèlement à l’augmentation de la bourse des étudiants dans les universités algériennes et ceux qui en bénéficient pour des études à l’étrangers. Il faut savoir que l’allocation touristique a été revalorisée au mois d’août 2024 pour atteindre 102 euros après une dégradation qui a duré plusieurs années. Dans un passé récent, celle-ci était estimée à moins de 95 euros alors qu’elle était de 150 euros, il y dix ans.

Cette hausse attendue devrait, selon toute vraisemblance, faire passer le montant de cette allocation à un seuil qui permettrait aux voyageurs algériens de couvrir plusieurs jours. Pour l’instant, les experts en économie évaluent les 100 euros actuels à deux journées seulement sur le territoire européen. Le reste du séjour, c’est l’algérien qui doit le couvrir de son propre apport financier en recourant à l’achat de la devise sur les marchés parallèles.

Enfin, en attendant de connaître le nouveau montant prévu dans le projet de loi de finance 2025, c’est déjà une bonne nouvelle. Les experts estiment le séjour d’un algérien à 50 euros minimum pour une journée. Ce qui fait que pour dix jours, l’Algérien a besoin de 500 euros.

Par La rédaction de Tiwizi info

Que prévoit exactement l’accord de 1968 sur le séjour des algériens en France ?

L’accord franco-algérien du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens et de leurs familles en France est composé de 12 articles.

Il es fortement contesté ces dernières années en France, comme le montrent d’ailleurs les propos du nouveau Premier ministre Michel Barnier qui évoquait lors de son discours de politique générale du 1er octobre 2024 l’éventualité de la révision des lois sur l’immigration. Le gouvernement algérien, de son côté, refuse toute renégociation de cet accord. Ces dernières années, beaucoup de voix

En fait, cet accord met les algériens hors de traitement de la question migratoire dans le cadre du droit commun. Une situation particulière réservée aux ressortissants algériens contrairement aux immigrés originaires des autres pays.  L’accord comportant 12 articles confère aux algériens un statut particulier en ce qui concerne leur entrée et leur circulation sur le territoire français.

Que prévoit exactement l’accord de 1968 ? Il faut savoir que le ressortissant algérien n’a pas besoin de demander un visa d’une durée qui dépasse trois mois comme les autres étrangers. Pour séjourner en France, il n’a qu’à demander un certificat de résidence d’une durée d’une année. Pour un séjour de 10 ans, les étrangers sont soumis à l’obligation d’avoir séjournée en France 5 années tandis que c’est juste trois années pour les algériens. Le texte complet de l’accord signé pour la partie française par Jean Basdevant et pour la partie algérienne par Abdelaziz Bouteflika peut être consulté sur le Net.

Enfin, il faut savoir que la partie française qui insiste pour revoir l’accord bute sur non pas seulement sur le refus de la partie algérienne mais aussi sur des questions juridiques relatives aux traités internationaux qui ont une valeur supérieure aux loirs dès lors qu’ils sont dès leur publication. En effet, « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés, ont dès leur publication une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie », selon Le corpus juridique français.

Par La rédaction de Tiwizi info